Flagyl® est un antibactérien de la famille des nitro-5-imidazolés ayant également une action antiparasitaire. Ce médicament permet de traiter de nombreuses infections, dont par exemple la vaginose bactérienne. Il existe sous différentes formes galéniques, différents dosages et différents conditionnements.
Les indications, les posologies, les effets indésirables, les contre-indications et les interactions médicamenteuses seront notamment détaillés ci-dessous.
Ce médicament est commercialisé par le laboratoire Sanofi-Aventis. Il existe sous quatre formes différentes et quatre dosages différents en France :
En suisse, on retrouve des comprimés dosés à 400mg.
Les poches pour perfusion sont réservées à une utilisation hospitalière.
Flagyl® est un médicament nécessitant une prescription médicale (Liste 1), pouvant être établie par n’importe quel médecin (généraliste ou spécialiste).
Le générique du Flagyl® est le Métronidazole, il est commercialisé par plusieurs laboratoires génériqueurs.
Le métronidazole est une molécule antiparasitaire et antibactérienne.
Son activité se porte donc sur les infections par les germes jugés sensibles, d’après les études cliniques :
Concernant Flagyl® sous forme d’ovules, l’indication est la suivante : traitement local des vaginites à trichomonas et des vaginites non spécifiques.
Une des indications est la vaginose bactérienne. Cette infection est due à un déséquilibre de la flore vaginale. Elle peut être la conséquence d’une prise d’antibiotique, de changements hormonaux, d’une hygiène trop fréquente.
De plus, plusieurs facteurs peuvent également entraîner une vaginose bactérienne, tels que le stérilet (aussi appelé Dispositif Intra-Utérin), des rapports sexuels fréquents, le fait d’avoir plusieurs partenaires sexuels, un épisode de vaginose bactérienne dans le passé ou encore des antécédents d’Infections Sexuellement Transmissibles.
La modification des pertes vaginales (plus nombreuses et malodorantes avec une odeur caractéristique de poisson) est un des symptômes principaux d’une vaginose bactérienne. Certaines femmes ne présentent pas ces symptômes : on parlera alors de vaginose bactérienne asymptomatique.
La vaginose n’est pas considérée comme une IST (Infection Sexuellement Transmissible), mais certains facteurs sont tout de même liés aux rapports sexuels, on peut donc parler d’une « maladie associée au sexe ».
3 femmes sur 10 se plaignent de gênes vaginales : dans environ deux tiers des cas, c’est une vaginose ou une vaginite bactérienne. La vaginose bactérienne a une prévalence d’environ 20% en France.
Flagyl®, dont la molécule est le métronidazole, est un antibiotique de la famille des nitro-5-imidazolés. Cette molécule a une activité antibactérienne et une activité antiparasitaire.
Elle agit en perturbant la production des agents chimiques permettant la stabilisation et la reproduction des cellules bactériennes.
Une fois que ces cellules deviennent incapables de se multiplier, elles apparaissent comme une cible facile à détruire pour les anticorps.
Selon les formes galéniques et les dosages, Flagyl® peut être utilisé chez les enfants et chez les adultes.
Pour les enfants, la prise de comprimés est contre-indiquée en dessous de 6 ans car il y a des risques de fausse route ; la forme la plus adaptée est donc la suspension buvable dosée à 4% de métronidazole.
La forme ovule est réservée à la femme adulte.
Les comprimés de Flagyl® dosés à 250mg sont blancs, et sont présentés sous plaquettes, dans une boîte de 20 comprimés.
Les comprimés de Flagyl® dosés à 500mg sont également blancs, et sont présentés sous plaquettes, soit dans une boîte de 4 comprimés, soit dans une boîte de 14 comprimés.
La suspension buvable de Flagyl® dosée à 4% se présente sous forme de flacon de 120mL, avec une cuillère-mesure de 5mL
Les ovules de Flagyl® sont dosés à 500mg et se présentent sous plaquettes, dans une boîte de 10 ovules
Les comprimés de Flagyl® dosés à 400mg, commercialisés en Suisse, se présente sous plaquettes de 14 comprimés.
Enfin, les poches pour solution injectable pour perfusion de Flagyl®, dosées à 0,5%, uniquement disponibles à l’hôpital, se présentent sous forme de poches souples de 100mL, par boîte de 25 poches.
Pour cette section, analysons les différentes formes de cet antibiotique
Flagyl® fait partie de la classe pharmacothérapeutique des antibiotiques antibactériens de la famille des nitro-5-imidazolés. Ce médicament a une action antibactérienne, ainsi qu’une action antiprotozoaire (contre l’amibiase et autres protozooses).
Les souches sensibles et les souches de sensibilité sont séparées par les concentrations critiques, tout comme les souches de sensibilité intermédiaire des souches résistantes : S ≤ 4 mg/L et R > 4mg/L.
Certains facteurs comme la géographie et le temps pour certaines espèces peuvent faire varier la prévalence de la résistance acquise à la molécule métronidazole.
La prévalence de la résistance locale est primordiale à connaître, surtout s’il s’agit d’un traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent finalement apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Concernant la liste ci-dessous, lorsque la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de sa résistance acquise en France est indiquée entre parenthèses (> 10% ; valeurs extrêmes).
Espèces sensibles :
Espèces résistantes :
Activité antiparasitaire :
Une revue Cochrane a montré l’efficacité de la molécule métronidazole, surtout par voie orale, dans la prise en charge des vaginoses bactériennes chez la femme enceinte.
« Antibiotics for treating bacterial vaginosis in pregnancy. Brocklehurst P, Gordon A, Heatley E, Milan SJ. Cochrane Database Syst Rev. 2013. » https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23440777
Deux méta-analyses ont également été réalisées et ont confirmé l’efficacité du métronidazole dans les infections à Clostridium difficile.
« Efficacy and Safety of Metronidazole Monotherapy versus Vancomycin Monotherapy or Combination Therapy in Patients with Clostridium difficile Infection: A Systematic Review and Meta-Analysis. PloS One. Li R, Lu L, Lin Y, Wang M, Liu X. 2015;10(10):e0137252 » https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0137252
« A meta-analysis of metronidazole and vancomycin for the treatment of Clostridium difficile infection, stratified by disease severity. Di X, Bai N, Zhang X, Liu B, Ni W, Wang J, et al. Braz J Infect Dis Off Publ Braz Soc Infect Dis. 2015;19(4):339‐49 » http://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S1413-86702015000400339
Trois méta-analyses ont évalué l’efficacité de l’antibiothérapie, incluant notamment le métronidazole, dans le traitement des parodontites. Elles ont conclu au bénéfice d’ajouter une antibiothérapie au traitement local adéquat.
« Non-surgical periodontal therapy with systemic antibiotics in patients with untreated aggressive periodontitis: a systematic review and meta-analysis. Keestra J, Grosjean I, Coucke W, Quirynen M, Teughels W. J Periodontal Res. 2015;50(6):689‐706 » https://www.researchgate.net/publication/302587268_Non-surgical_periodontal_therapy_with_systemic_antibiotics_in_patients_with_untreated_aggressive_periodontitis_A_systematic_review_and_meta-analysis
« Systemic antibiotics in the treatment of aggressive periodontitis. A systematic review and a Bayesian Network meta-analysis. Rabelo CC, Feres M, Gonçalves C, Figueiredo LC, Faveri M, Tu Y-K, et al. J Clin Periodontol. 2015;42(7):647‐57 » https://www.nature.com/articles/6401197.pdf?origin=ppub
« The concomitant administration of systemic amoxicillin and metronidazole compared to scaling and root planing alone in treating periodontitis: a systematic review. Zandbergen D, Slot DE, Niederman R, Van der Weijden FA. BMC Oral Health. 2016;16:27 » https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=The+concomitant+administration+of+systemic+amoxicillin+and+metronidazole+compared+to+scaling+and+root+planing+alone+in+treating+periodontitis%3A+a+systematic+review
Quasiment toutes les formes de Flagyl® exceptées les ovules et les poches pour injection (comprimés 250mg, 500mg, suspension buvable) sont remboursés à 65% par la sécurité sociale en France.
La mutuelle peut, quant à elle, compléter à hauteur de 100%, selon le contrat choisi.
Les poches dosées à 0,5% de solution pour injection ne sont pas concernées car elles ne sont disponibles que sous forme de modèle hospitalier, c’est-à-dire qu’on ne peut pas s’en procurer par soi-même.
Les ovules, quant à elles, sont remboursées à 30% par la sécurité sociale, et peuvent également être remboursées à hauteur de 100% par la mutuelle selon le contrat choisi.
Chez la femme (urétrites et vaginites à trichomonas) :
Que le partenaire présente ou non des signes cliniques d’infestation à Trichomonas vaginalis, il importe qu’il soit traité concurremment, même en l’absence d’une réponse positive par le laboratoire.
Chez l’homme (urétrites à trichomonas) :
Adultes : 750mg à 1g par jour pendant 5 jours consécutifs
Enfants :
Il n’y a pas d’importance à ce que ce traitement soit pris pendant, avant ou après un repas.
Il est impératif de traiter simultanément le partenaire, même si ce dernier ne présente aucun signe clinique.
La durée maximale de traitement par métronidazole est de 10 jours, et il ne doit pas être répété plus de 2 à 3 fois dans l’année.
Pour rappel : elle est réservée à l’utilisation hospitalière.
Les posologies sont les suivantes:
Comme pour la voie orale, une évacuation de l’abcès doit être réalisée conjointement au traitement par métronidazole dans l’amibiase hépatique au stade abcédaire.
Le relais peut être pris par voie orale, à la même posologie, lorsque l’état du patient le permet.
L’antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période peropératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures
La perfusion veineuse lente sera la voie utilisée pour cette administration, une poche de 100mL (soit 500mg) sera passée en 30 à 60 minutes.
Le traitement est à débuter dès le début de l’infection le plus tôt possible, après une consultation médicale.
La durée du traitement est en moyenne de 7 à 10 jours, selon l’infection.
Flagyl® existe sous forme de quatre dosages différents (250mg, 400mg, 500mg et 4%), et sous quatre formes différentes (comprimés, ovules gynécologiques, suspension buvable et poches pour solution injectable).
Lors d’une tentative de suicide ou encore d’un surdosage accidentel, certains cas d’administration d’une dose unique de 12g de métronidazole ont été rapportés.
Les symptômes alors observés ont été essentiellement des vomissements, une ataxie (troubles de la coordination des mouvements) et une légère désorientation.
Concernant les surdosages en métronidazole, il n’existe pas d’antidote spécifique. En revanche, en cas de surdosage massif, le traitement est uniquement symptomatique.
Il existe différentes précautions d’usage à prendre avec cet antibiotique :
Il peut survenir des réactions d’allergie, ainsi que des chocs anaphylactiques, pouvant même engager le pronostic vital. Dans cette situation, un traitement médical adapté doit être immédiatement mis en place, ainsi que l’arrêt du traitement par Flagyl®.
Une pustulose exanthématique doit être suspectée lors d’une apparition en début de traitement d’un érythème généralisé fébrile associé à des pustules. La survenue de cette pathologie impose l’arrêt immédiat du traitement. De plus, toute administration future de métronidazole ou associé sera contre-indiquée.
Certains cas de réactions cutanées sévères ont été rapportés suite à la prise d’un traitement par métronidazole. Ces cas observés comprennent notamment une pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), un syndrome de Stevens-Johnson, ou encore un syndrome de Lyell.
Une surveillance cutanée rapprochée doit être réalisée, ainsi que l’information des patients vis-à-vis des signes et des symptômes pouvant survenir.
La survenue de certains signes ou de certains symptômes évoquant soit un syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell (éruption progressive souvent accompagnée de bulles ou de lésions des muqueuses) ou encore un AGEP (érythème généralisé fébrile associé à des pustules) impose l’arrêt immédiat du traitement par métronidazole, et contre-indique toute nouvelle administration de cette molécule chez le patient concerné.
La prise en charge du patient doit être immédiatement réévaluée et le traitement arrêté en cas d’apparition de symptômes évocateurs d’encéphalopathie ou de syndrome cérébelleux après la prise de Flagyl®.
Certains cas d’encéphalopathie ont été rapportés lors de la surveillance de ce médicament pendant la phase post-commercialisation, grâce aux retours des centres de pharmacovigilance régionaux par exemple.
Des cas de modification d’IRM (Imagerie à Résonnance Médicale) associées à une encéphalopathie ont également été rapportés. Ces lésions ont été principalement observées dans le cervelet (surtout dans le noyau dentelé) et dans le splénium du corps calleux.
La majorité des cas d’encéphalopathie et de modifications de l’IRM ont été réversibles à l’arrêt du traitement par métronidazole.
Il est donc important de surveiller l’apparition des signes évocateurs d’encéphalopathie ou en cas d’aggravation chez des malades atteints d’affection neurologique centrale.
Une réintroduction du traitement doit faire l’objet d’une évaluation du rapport bénéfice/risque en cas d’infection grave, mais est déconseillée d’une manière générale en cas d’apparition de méningite aseptique sous métronidazole.
L’apparition de signes évocateurs de neuropathies périphériques doit être impérativement surveillée, en particulier lors d’un traitement prolongé, ou bien chez les personnes atteintes d’affections neurologiques périphériques sévères, chroniques ou évolutives.
Dès les premières prises de Flagyl®, des réactions psychotiques ont pu être observées et rapportées, avec possible comportement à risque pour le patient.
La fréquence de ces réactions est augmentée chez les patients ayant des antécédents psychiatriques.
Dans ce cas-là, Flagyl® doit être immédiatement arrêté, le médecin doit être informé et les mesures thérapeutiques adéquates doivent être mises en place.
Il est recommandé de pratiquer régulièrement des analyses sanguines lors d’un traitement à fortes doses et/ou d’un traitement prolongé à base de la molécule métronidazole chez des patients présentant des antécédents de troubles hématologiques, plus particulièrement le contrôle de la formule leucocytaire.
La gravité de l’infection aura une influence en cas d’apparition d’une leucopénie, dans la décision de la poursuite ou de l’arrêt du traitement.
Concernant la composition de la forme de poudre pour suspension buvable :
Concernant la composition de la forme comprimés :
Des cas d’hépatotoxicité sévère/d’insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale avec une survenue très rapide après l’initiation du traitement chez des patients atteints du syndrome de Cockayne, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole destinés à une utilisation systémique.
Le syndrome de Cockayne est une maladie multisystémique, qui se caractérise notamment par un retard staturo-pondéral (cela signifie une croissance insuffisante de la taille et/ou du poids), ainsi que par une dysmorphie faciale, une photosensibilité, un déficit intellectuel et enfin des troubles neurologiques progressifs.
Une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque sera nécessaire pour déterminer s’il est possible d’utiliser le métronidazole chez un patient atteint de ce syndrome, et notamment si aucun autre traitement alternatif n’est disponible dans le cas présent.
Des tests, notamment de la fonction hépatique, seront réalisés juste avant le début du traitement par Flagyl®, mais également pendant et après la fin du traitement. Ces tests seront réalisés jusqu’à la normalisation des valeurs de la fonction hépatique, ou du moins jusqu’à ce que ces valeurs redeviennent comme à l’initiation du traitement.
Le traitement par Flagyl® sera immédiatement suspendu dès lors que les valeurs de la fonction hépatique augmentent nettement au cours de ce dernier.
Les patients atteints du syndrome de Cockayne doivent impérativement être informés de l’importance de rapporter à son médecin tout symptôme évoquant des possibles lésions hépatiques, ainsi que l’importance de l’arrêt du traitement par métronidazole dans ce cas-là.
La prise d’alcool est déconseillée lors de l’utilisation du Flagyl®. Effectivement, cette molécule entraîne un effet antabuse (c’est-à-dire une sensation de chaleur, des rougeurs, des vomissements ou encore de la tachycardie) lors de la prise concomitante d’alcool.
Il est donc conseiller d’éviter toute prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool. Il faut également tenir compte du temps de demi-vie d’élimination du métronidazole pour savoir quand il est possible de reconsommer de l’alcool.
Le temps de demi-vie du Flagyl® est de 8 à 10 heures ; or on considère qu’un médicament est entièrement éliminé au bout de 5 demi-vies, soit 50 heures pour le métronidazole.
Concernant la conduite de véhicules et la manipulation de machines, il convient d’informer le patient du risque potentiel de vertiges, de confusion, d’hallucinations, de convulsions ou encore de troubles visuels lors de la prise de Flagyl®.
En cas de survenue de ce type de troubles, il est évidemment déconseillé de conduire des véhicules ou bien de manipuler des machines.
Les comprimés se conservent pendant 3 ans. Les plaquettes doivent être conservées dans leur emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
La suspension buvable se conserve pendant 2 ans, à une température ne dépassant pas 30°C. Après ouverture du flacon, cette forme du Flagyl® ne se conserve que 8 jours maximum.
Les ovules gynécologiques de Flagyl® se conservent pendant 3 ans, à une température ne dépassant pas 25°C.
Les poches pour perfusion intraveineuse de Flagyl® se conservent pendant 2 ans, sans condition de conservation particulière. Le produit doit être utilisé rapidement après l’ouverture.
Comme pour tout médicament, si tout le traitement n’a pas été utilisé, ou s’il est périmé, il ne faut pas le jeter dans la poubelle classique, il faut le rapporter à la pharmacie où il sera mis au Cyclamed pour être détruit selon les normes en vigueur.
Comme lors de toute prise de médicaments, il existe un risque de survenue d’effets indésirables, plus ou moins graves, avec une fréquence plus ou moins élevée.
Il existe également des interactions médicamenteuses et des contre-indications qu’il faut prendre en considération avant toute prise de médicament.
Toute prise de médicament peut entraîner la survenue d’un effet indésirable, plus ou moins grave. Si après la prise d’un médicament, un événement indésirable survient, il faut le déclarer auprès d’un professionnel de santé ou directement sur le site d’un CRPV (Centre Régional de PharmacoVigilance) ou sur le site internet de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) : www.ansm.sante.fr.
Les effets indésirables rapportés suite à une prise de Flagyl® ont été classés par localisations. Ces effets indésirables ont été observés pendant les essais cliniques, ainsi que grâce aux déclarations réalisées après la commercialisation.
Cet antibiotique comporte plusieurs contre-indications qu’il est nécessaire de respecter pour éviter de graves problèmes de santé.
Pour la forme comprimé :
Aucun effet tératogène n’a été mis en évidence lors des études sur l’animal et la prise de Flagyl®. En l’absence d’un effet tératogène chez l’animal, aucun effet malformatif n’est attendu chez l’homme. Quelque soit le terme de la grossesse, l’utilisation du métronidazole chez la femme enceinte est possible.
Aucun effet de malformation ou foetotoxique particulier du Flagyl® n’a été révélé par l’analyse, en clinique, d’un grand nombre de grossesses exposées au métronidazole. Cependant, pour vérifier l’absence de risque et le prouver, seules des études épidémiologiques le permettraient.
En cas de prise de métronidazole maternelle par voie orale ou encore par voie intraveineuse, la quantité de médicament ingérée via le lait est importante. La concentration plasmatique chez l’enfant peut atteindre jusqu’à 32% de celle de la mère en doses répétées et l’enfant reçoit jusqu’à 34% de la dose pédiatrique (en mg/kg).
70 cas d’enfants allaités par des mères recevant du Flagyl® par voie orale ont été rapportés dans la littérature. La durée du traitement de la mère s’élevait alors à 7 à 10 jours. Chez des nouveaux nés dont les mères recevaient du Flagyl® par voie intraveineuse et de l’ampicilline, seuls quelques rares cas de diarrhées bénignes et certaines fois une candidose buccale ont été rapportés.
En conséquence, l’analyse montre que l’allaitement est possible lors d’un traitement vaginal ou cutané par métronidazole, car il existe un faible passage systémique.
De plus, lors d’un traitement par métronidazole par voie orale ou par voie intraveineuse d’une durée limitée (≤ 14 jours), l’allaitement est envisageable.
En cas de traitement monodose, une solution peut être proposée à la mère, dans le cas où l’enfant ne prend plus le sein la nuit. Etant donné que le métronidazole présente un pic de concentration dans le lait environ 2 à 4 heures après la prise, et que sa demi-vie est d’environ 9 heures dans le lait, la mère peut prendre le médicament juste avant la dernière tétée du soir.
Pour plus d’informations, il est possible de consulter le site du CRAT (Centre de Référence sur les Agents Tératogènes) : https://www.lecrat.fr/sommaireFR.php .
Il faut également tenir compte de problèmes particuliers de déséquilibre de l’INR (International Normalized Ratio), lors de la prise d’anticoagulants oraux. De nombreux cas de déséquilibres d’INR ont été rapportés chez des patients prenant des anticoagulants oraux, pendant leur traitement par antibiotiques.
Il existe cependant de nombreux facteurs de risques dans ces cas-là, comme le contexte inflammatoire et infectieux marqué, l’âge du patient, ainsi que son état général.
Il est donc difficile dans ces conditions de déterminer si le déséquilibre de l’INR est dû à ces facteurs ou véritablement au traitement en lui-même.
Cependant, certaines classes d’antibiotiques se sont révélées être tout de même davantage impliquées dans ce déséquilibre de l’INR : les cyclines, le cotrimoxazole, certaines céphalosporines, les fluoroquinolones et les macrolides.
Le test de Nelson, permettant de tester la syphilis, peut être rendu faussement positif par immobilisation des tréponèmes par le métronidazole.
Flagyl® est un médicament commercialisé depuis longtemps. Le recul est donc suffisamment important pour que les utilisateurs et les professionnels de santé puissent donner leur avis sur celui-ci.
Flagyl® dosé à 250mg a obtenu son Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) le 19 octobre 1983, le dosage à 500mg l’a obtenu le 30 septembre 1988. L’AMM de Flagyl® sous forme de suspension buvable a été donnée le 10 août 1984, et enfin celle des ovules gynécologiques a été donnée le 15 avril 1996.
Le dernier avis rendu par la Commission de transparence de l’’HAS (Haute Autorité de Santé) a été publié le 17 octobre 2018.
Le but de cette Commission est de décider si le médicament analysé garde le même Service Médical Rendu que la précédente Commission, et si les indications sont toujours les mêmes pour la molécule. Ici, la Commission de transparence maintient la décision de la dernière, datant du 16 septembre 2015. Le SMR (Service Médical Rendu) est un critère pour déterminer l’intérêt d’un médicament ou d’un dispositif médical d’un point de vue thérapeutique ou diagnostique. Il sert notamment à déterminer le remboursement par la sécurité sociale.
La Commission estime que, concernant Flagyl® comprimés (dosés à 250mg et 500mg), et Flagyl® suspension buvable (dosée à 4%), le service médical rendu reste important dans les indications de l’AMM.
Concernant les ovules de Flagyl® (dosés à 500mg), la Commission a décidé que le service médical rendu restait modérée dans les indications de l’AMM.
Au niveau de l’efficacité, la majorité des utilisateurs de Flagyl® confirment que ce médicament a fonctionné pour leur infection. En revanche, les reproches sont faites sur les effets indésirables imputés à l’utilisation de Flagyl®.
La majorité se plaint de douleurs abdominales, de nausées, de vomissements et de diarrhées. Ces effets indésirables sont surtout dus à l’antibiotique lui-même et sont communs à la majorité des antibiotiques.
Ces derniers détruisant les bactéries responsables des infections, mais également les bactéries commensales de la flore intestinale, les « bonnes bactéries », ce qui entraîne des problèmes intestinaux.
Pour contrebalancer cet effet, il est possible de faire une cure de probiotiques pendant la durée du traitement par antibiotique.
Il est important d’acheter Flagyl®, comme tout médicament, de façon sûr et sécurisée, par exemple dans une officine physique en France, ou sur internet, mais sur certains sites sûrs seulement.
Il existe 2 moyens de se le procurer :
Il est possible de se procurer Flagyl®, quelque soit la forme (sauf les poches de solution pour perfusion) et le dosage, dans n’importe quelle officine physique en France, en stock directement ou sur commande.
Il suffit pour cela de présenter la prescription médicale, ainsi que la carte vitale et la complémentaire, ces deux dernières pour ne pas avoir à avancer les frais.
Certaines officines françaises ont un site internet, sur lequel elles peuvent vendre des médicaments, évidemment de façon sécurisée, et avec un minimum de suivi (vérification des interactions, contre-indications et posologies, conseils associés). Beaucoup de sites internet vendent également des médicaments et ces derniers sont plus ou moins sûrs pour certains sites. Beaucoup de contrefaçons de médicaments sont vendus sur internet.
Notre partenaire, le site treated.com est un site agrée, donc sécurisé, sur lequel il est possible d’acheter des médicaments.
De plus, il permet une consultation médicale avec un médecin, lui aussi agrée, qui pourra prescrire le médicament le plus adapté à la pathologie du patient, tout en vérifiant les contre-indications et les interactions avec ses autres traitements. Ce questionnaire est ensuite sauvegardé de façon très sécurisée pour une prochaine utilisation, par exemple.
Les prix indiqués ci-dessus ne comprennent pas les honoraires de dispensation qui s’ajoutent lors de la délivrance du médicament en officine, lorsqu’il est sur ordonnance.
La boîte de 14 comprimés de Flagyl® dosés à 400mg sur le site de notre partenaire treated.com est au prix de 69,30€.
Il existe des formules d’huiles essentielles déjà toutes faites, vendues en pharmacie qui peuvent être utilisées (Azéol AB® ou encore Oléocaps n°2®).
Sinon, il est possible de faire un mélange à prendre à l’aide d’un comprimé neutre :
Prendre 2 gouttes sur un comprimé neutre à avaler sans croquer 3 fois par jour pendant 8 jours. Attention, cette formule est contre-indiquée chez la femme enceinte et la femme allaitante.
Le Guide Terre Vivante des huiles essentielles – Dr COUIC MARINIER Françoise, en collaboration avec le Dr Anthony TOUBOUL – Edition terre vivante