Vitaros est un traitement topique (à usage local) destiné aux hommes adultes souffrant de problèmes d’impuissance, afin de provoquer une érection et qu’elle se maintienne suffisamment pour aboutir à un rapport sexuel.
Il est différent des traitements classiques oraux, premièrement de par son mode d’administration original (crème à appliquer) mais également de par la rapidité de l’apparition de ses effets, entre 5 et 30 minutes.
Cette crème a aussi la particularité de présenter moins d’effets secondaires que les comprimés stimulateurs érectiles, mais il faut veiller toutefois à respecter les indications d’usages et les risques potentiels liés à son utilisation.
Ce guide a été élaboré afin de fournir l’information la plus complète sur cette solution de restauration des fonctions érectiles, son fonctionnement et utilisation, ses contre-indications et effets indésirables, et les démarches pour se la procurer.
Ce médicament est exploité en France par le laboratoire Majorelle, crée en 2012.
Il est commercialisé depuis juin 2015, après autorisation de l’Agence Française de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et de la Haute Autorité de Santé (HAS).
Grâce à son principe actif l’Alprostadil, ce gel à appliquer à l’extrémité du pénis permet de restaurer les fonctions érectiles de l’utilisateur. Il est disponible avec une ordonnance.
Il s’agit de la première crème pour traiter l’impuissance masculine. Cette pathologie se définit par le dysfonctionnement du mécanisme érectile, c’est-à-dire par l’impossibilité d’obtenir une érection et de maintenir une qualité nécessaire pour aboutir à un acte sexuel avec pénétration.
La majorité des hommes rencontrent dans leur vie au moins une fois un problème pour avoir une érection, mais ce trouble est considéré comme pathologie lorsqu’il est répété, et qu’il affecte l’homme dans sa vie intime et ses relations.
Cela représente un sujet très pesant, difficile à aborder pour beaucoup d’hommes bien qu’il soit plutôt commun. En effet, on estime à 3 millions le nombre de Français qui en souffrent, la majorité étant des hommes âgés : un homme sur trois après 40 ans et un homme sur deux après 60 ans seraient touchés.
Ces données sont issues de travaux d’études menés par le laboratoire Lilly. Les hommes d’âge avancé seraient les plus concernés car les troubles de l’érection sont engendrés par un afflux sanguin diminué ou dans les cas d’hypertension artérielle.
Cette maladie peut être la conséquence de certains états de santé, de stress, d’une consommation d’alcool, de tabac ou encore l’expression d’un état physique, de fatigue, d’anxiété. C’est pour cette raison qu’elle peut affecter des hommes de tout âge.
L’érection est l’expression physique du désir et de l’excitation sexuelle. Le processus physiologique qui permet cette expression physique est hémodynamique, c’est-à-dire qu’il tient de la circulation du sang.
Lors d’une stimulation sexuelle, du monoxyde d’azote (NO) est relâché dans les corps caverneux érectiles du sexe masculin (corps dorsaux), ce qui permet à une enzyme (guanylate cyclase) de synthétiser un nucléotide cyclique appelé guanosine monophosphate cyclique (GMPc) à des taux suffisants pour permettre un bon afflux sanguin et de relâcher les muscles du pénis, et déclencher l’érection.
Mais ce nucléotide peut être dégradé par une autre enzyme, la phosphodiestérase de type 5 (PDE5), responsable d’une mauvaise circulation sanguine vers la verge. La PDE5 se développe dans le corps pendant de longues années, rendant les hommes âgés plus exposés au risque de dysfonction érectile.
La pommade Vitaros a été élaborée pour traiter ces dysfonctionnements physiques qui empêchent l’érection. Elle permet lors d’une stimulation sexuelle (nécessaire à son fonctionnement) de favoriser l’afflux du sang vers la verge.
Cet effet vasodilatateur a pour résultat de faciliter l’apparition de l’érection et son maintien.
Ce médicament est destiné aux hommes de plus de 18 ans souffrant d’impuissance. Il s’adresse surtout aux sujets qui ne peuvent pas prendre des traitements oraux (comprimés).
Ce gel stimulateur érectile n’est pas un aphrodisiaque qui augmenterait le désir sexuel et ne s’adresse donc pas aux hommes dont les problèmes d’impuissance ont pour origine une absence de libido ou des facteurs psychologiques, pour lesquels le traitement se trouve ailleurs.
Cette pommade innovante activatrice du mécanisme érectile présente de nombreux avantages.
Premièrement, il s’agit d’un gel à appliquer, non invasif.
Cela convient notamment aux personnes sensibles ou qui ne peuvent pas prendre de gélules à avaler à cause des nombreuses contres-indications liées.
La rapidité de l’apparition de ses effets est aussi un point positif à mentionner à propos de ce traitement. En effet, les effets surviennent 5 à 30 minutes après application de la crème.
De plus, ce stimulateur érectile engendre moins d’inconvénients que les comprimés oraux, tels que certains effets secondaires gênant, et moins de contre-indications. Par exemple, il est tout à fait adéquat en même temps que l’utilisation de nitrates (utilisés dans le soin de l’angine de poitrine ou insuffisance cardiaque).
Il n’a pas non plus d’interaction avec la nourriture ou les boissons, ni l’alcool.
Il est disponible en deux dosages de 200 μ et 300 μ, ce qui permet de pouvoir baisser la dose chez les patients chez lesquels les effets ne sont pas suffisants ou au contraire l’abaisser chez ceux qui constatent l’apparition d’effets secondaires.
Contrairement aux vasodilatateurs oraux pour les troubles de l’impuissance, le Vitaros est en partie remboursé.
Néanmoins, comme tout produit, celui-ci présente quelques désavantages. Le premier est qu’il a une fréquence d’usage hebdomadaire limitée à 3 fois maximum.
Le second inconvénient est que contrairement à la discrétion offerte par les pastilles à avaler rapidement, ce gel doit être appliqué par l’usager avant l’érection souhaitée, ce qui est possible de rompre la spontanéité du moment.
De plus, l’application est assez contraignante et nécessite que le patient soit formé à l’auto-administration.
Enfin, l’Alprostadil a une demi-vie (durée de vie dans l’organisme) assez courte, car la durée des effets est de une à deux heures, dépendant du patient.
Selon les études cliniques, ce traitement de prise en charge de l’impuissance présente un taux d’efficacité de 83% chez les patients l’ayant utilisé.
Ces bons résultats concernent tous les dosages. Comparé à un placebo, l’amélioration du médicament est constatée pour l’apparition et la qualité de l’érection, ainsi que pour les pénétrations vaginales réussies.
Cette évaluation a été faite grâce à des critères d’efficacité de l’Index International de la fonction érectile (IIEF).
Ce baromètre regroupe les critères d’amélioration de la fonction érectile, la pénétration vaginale, l’éjaculation, la satisfaction du rapport sexuel et la satisfaction globale.
Le gel a aussi été testé et s’est avéré efficace chez des patients diabétiques, cardiaques, souffrant d’hypertension, ou ayant eu une prostatectomie, ainsi que chez des patients pour lesquels les traitements oraux ont été synonyme d’échec.
Vitaros est une crème vendue prête à l’emploi, présentée sous forme de ventouses qui servent d’applicateurs à usage unique. Le produit est vendu en sachets de 4, 8 ou 12 unités.
Chaque sachet de 3mg contient 1mg de pommade et est disponible en deux dosages d’Alprostadil de 200 mcg et 300 mcg.
Sa forme topique fait la particularité de ce traitement restaurateur érectile. Parmi les nombreux traitements développés ces dernières années, cette forme est en effet unique, et fonctionne différemment que les pilules ou injections.
A appliquer localement et directement sur le sexe, l’agent actif est libéré et s’absorbe rapidement par la peau, d’où l’apparition rapide des effets.
Il ne pénètre pas dans le sang et ne dépasse pas le niveau du système digestif.
Le médicament est composé du principe actif Alprostadil, à 200 μ ou 300 μ selon le dosage, et des excipients inactifs suivant :
La substance active du Vitaros, l’Alprostadil, est une version synthétisée de l’acide gras aussi appelé prostaglandine E1 (PGE1), utilisée dans le traitement de l’impuissance érectile (aussi sous forme d’injections intra-caverneuses) pour ses propriétés vasodilatatrices des vaisseaux sanguins des tissus érectiles des corps caverneux péniens.
Lors d’une stimulation sexuelle, cette substance permet aux parois des muscles lisses de se dilater et améliore la circulation du sang, pour ainsi entraîner la rigidité de l’organe sexuel.
La PGE1 permet aussi d’éviter que la quantité de sang dans le pénis se réduise, ce qui favorise le maintien d’une érection de qualité et la durée d’un rapport sexuel.
La substance a une demi-vie dans l’organisme de 1 à 2 heures, c’est-à-dire que pendant ce laps de temps, l’érection sera facilitée s’il y a une stimulation sexuelle.
En effet, la PGE1 n’agit pas sur le processus psychologique et psychique qui conduit à une érection (désir sexuel) mais sur le mécanisme physiologique naturel de la concrétisation du désir par une érection.
En 2003, un essai clinique de l’Université de Cornell, New York, montrait que la prostaglandine E1 jouait un rôle dans la restauration des fonctions érectiles.
Une autre étude du Département d’Urologie de l’Université de Médecine Tulane (Nouvelle Orléans) a montré qu’un usage topique de l’Alprostadil permet d’inhibiteur de la PDE5.
En outre, l’efficacité de ce facilitateur érectile a été analysée lors de deux études cliniques qui ont comparé trois dosages d’Alprostadil (100 mcg, 200 mcg et 300 mcg) à un placebo durant 12 semaines chez des hommes souffrant de troubles de la fonction érectile, et qui présentaient des pathologies diverses, notamment des dysfonctions érectiles conséquentes de maladies organiques.
Le questionne IIEF a indiqué une amélioration significative de l’érection chez les patients ayant pris du Vitaros.
Ces études ont aussi mis en évidence la fréquence de certains effets indésirables, comme une sensation de chaleur ou brûlure dans le pénis, ou une douleur érythème (36 à 43% des patients), une réaction vaginale locale chez la partenaire (brûlures légères à modérée, 5 à 9% des cas), et un cas de priapisme.
La Commission de la Transparence, au vu de ces études, a conclu que le VItaros est une « alternative en cas d’échec ou contre-indication aux inhibiteurs des phosphodiestérases de type 5 (IPDE 5) »
… ou/et est-il remboursé partiellement par votre complémentaire santé?
Contrairement aux inhibiteurs de la PDE5, la pommade Vitaros est remboursable et agréée aux collectivités depuis juillet 2015, pour la prise en charge de l’impuissance dont l’origine est organique.
L’Edit du 8 juillet 2015 et la publication au Journal officielle le stipulant énumèrent les troubles organiques causant la dysfonction auquel le remboursement s’applique :
Le taux de remboursement par la sécurité sociale est de 15%, sous condition d’ordonnance médicale.
Ce traitement est un gel à usage topique, à appliquer localement sur la verge au niveau de l’urètre préalablement à l’érection souhaitée.
La dose à appliquer est conservée dans un sachet contenant l’applicateur (AccuDose) pour une utilisation unique.
Ceci permet d’avoir la quantité juste de crème et éviter les mauvais dosages.
La notice recommande au patient d’uriner et de bien se laver les mains avant l’utilisation du produit.
L’idéal est de procéder à la première auto-administration chez un médecin, qui pourra guider le patient.
Le Vitaros est à utiliser à la demande, environ 30 minutes avant l’érection souhaitée.
Cette pommade existe en deux dosages de 200 et 300 µ d’Alprostadil pour 100 grammes de crème.
Le dosage de 300 µ est habituellement prescrit pour les patients présentant des troubles sévères de l’érection ou de mauvais résultats ou échec d’un inhibiteur de la PDE5. En cas de mauvaise tolérance chez l’utilisateur, ou d’effets secondaires, le dosage peut être réajusté à 200 µ.
La prise est d’un sachet uni dose par utilisation, il ne faut pas prendre plus d’un sachet par jour, et plus de trois par semaine.
Lors de l’application, s’il reste du gel n’ayant pas pénétré dans le méat urétral, ne pas ouvrir un autre sachet uni dose pour compenser la perte.
Veillez plutôt à faciliter l’introduction du gel avec les doigts.
Il n’y a pas de précaution spéciale en cas d’oubli car le médicament est à appliquer sur demande, en prévision d’un acte sexuel.
Si vous souhaitiez avoir une érection mais que vous avez oublié de procéder à l’application du gel, vous pouvez le faire à tout moment.
Aucun risque lié au surdosage et qui nécessiterait une prise en charge médicale n’a été signalé mais il est fortement déconseillé d’utiliser plus d’un sachet d’applicateur AccuDose chaque 24 heures, et 3 maximum par semaine.
En effet, ceci est susceptible d’entraîner des effets indésirables comme l’hypotension, une syncope, des vertiges, des douleurs péniennes ou encore un priapisme (érection de plus de 4 heures).
Vous pourriez ressentir d’autres effets secondaires précisés plus en bas de l’article.
Si vous avez utilisé trop de crème, il est recommandé de contacter un médecin pour son avis et surveillance professionnels.
Analysons les différentes précautions d’utilisation liées à ce traitement.
Chaque récipient avec applicateur uni dose sert à un usage unique et ne doit pas être réutilisé. Il doit être jeté dans l’emballage après utilisation.
Pour éviter la survenue d’effets indésirables chez la partenaire, il est recommandé d’utiliser un préservatif lors d’un rapport sexuel facilité par l’Alprostadil.
Absorber du tadalafil en même temps qu’un repas, même copieux, n’a, selon le fabricant, pas d’influence sur son efficacité.
Contrairement aux comprimés contre l’impuissance IPDE5, l ‘efficacité de l’Alprostadil n’est pas affectée par la prise d’alcool.
Néanmoins, il est important de prendre en compte que la consommation d’alcool en générale augmente la probabilité de souffrir d’impuissance ou d’une panne.
Il est recommandé de boire avec modération.
Ce stimulateur de l’érection présente des effets rares qui pourraient influencer l’aptitude à conduire des véhicules ou manipuler des machines.
Toutefois, des vertiges ou syncopes (évanouissements) ayant été rapportés, l’utilisateur doit savoir comment il réagit au produit pour pouvoir utiliser ou non des machines ou conduire.
Dans tous les cas, le plus raisonnable est d’attendre une à deux heures après application du gel avant la conduite ou manipulation de machines.
Ce gel doit être conservé dans son emballage, hors de la portée des enfants, et ne doit pas être utilisé après la date d’expiration indiquée sur la boîte et les sachets uni doses.
Le produit doit être conservé au réfrigérateur à des températures de 2°C à 8°C. Attention à ne pas le congeler.
Une fois ouvert, si le sachet n’a pas été utilisé, il peut être conservé jusqu’à trois jour jusqu’à 25°C.
L’usage de cette crème est préconisé pour les hommes souffrant de troubles de l’érection. Elle ne convient toutefois pas à tous les patients et comme tout médicament, certaines précautions et contre -indications sont à prendre en compte pour l’utiliser.
C’est pour ces raisons d’ailleurs que le diagnostic médical et l’ordonnance prescriptive sont obligatoires pour se fournir la pommade et savoir à quel dosage.
Ci-dessous, nous vous expliquons quels risques et éventuels dangers sont à prendre en compte.
Les effets indésirables rapportés lors d’un traitement d’Alprostadil sont indiqués par ordre de fréquence.
Certains effets indésirables dont la fréquence est recensée à 1 à 10 cas sur 100 concernent les femmes partenaires des patients utilisant le gel.
Ces effets sont des sensations de brûlures vulvo-vaginales ou une vaginite.
Un autre effet peu fréquent (10 à 100 cas sur 100) est un prurit vulvo-vaginal.
Effets indésirables fréquents (entre 1 à 10 utilisateurs sur 100) :
Ces effets indésirables fréquents ne sont pas graves. Ils se dissipent en général avec l’effet des substances et diminuent après plusieurs prises.
Ces réactions ne sont pas une raison pour arrêter de le prendre. En revanche, si elles sont sévères et répétées, un dosage plus faible est à considérer.
Les effets secondaires peu fréquents (entre 1 à 10 utilisateurs sur 1000) :
Le priapisme est un effet indésirable qui nécessite la consultation médicale en urgence. Il s’agit d’une érection continue de plus de 4 heures, pouvant engendrer des lésions péniennes.
Sachez que tout effet secondaire non indiqué dans cette liste peut être déclaré en ligne sur le portail web du gouvernement dédié à cet effet.
La première contre indication concerne les personnes allergiques ou d’une sensibilité particulière au principe actif ou à l’une des substances composant le Vitaros.
Ces personnes ne ne doivent pas utiliser la crème.
Le médicament ne doit pas être utilisé dans d’autres situations qui font aussi objet de contre-indications :
Dans le cas où la partenaire est enceinte, ou susceptible de l’être, un préservatif doit être utilisé.
Le terme interaction médicamenteuse se réfère à l’interférence que peut avoir des médicaments pris simultanément, et ceci est dû aux substances présentes.
La prise concomitante du gel topique et de certains médicaments peut modifier son fonctionnement, altérer ou incrémenter sa potentialité, et son efficacité.
Ces interférences possibles sont susceptibles d’engendrer certaines complications de santé chez l’utilisateur.
Pour le cas de Vitaros, aucune étude d’interaction spécifiquement pharmacocinétique ou pharmacodynamique n’a été menée. Au vue de sa composition organique, il est peu probable qu’il soit sujet à des interactions.
Son association avec des médicaments contre l’impuissance, particulièrement les comprimés oraux inhibiteurs de la phosphodiestérase 5 (PDE5) comme le sildénafil, tadalafil, vardanafil ; n’a pas fait l’objet de travaux cliniques.
Pour cette raison, il ne faut pas associer l’Alprostadil avec ce groupe de médicaments, également vasodilatateurs. Cela pourrait potentiellement augmenter le risque cardiovasculaire.
Il existerait un risque de priapisme en cas d’association avec ce genre d’implants, bien qu’aucun essai clinique n’ait été mené avec des spasmolytiques comme la papavérine, qui servent à relâcher la musculature lisse, ou certains médicaments pour induire l’érection (comme l’injection de phentolamine ou le moxisylyte) qui sont des antagonistes des récepteurs adrénergiques.
Malgré l’absence d’étude, l’association avec l’Alprostadil pourrait réduire l’activité de la substance active.
Aucune étude scientifique n’a été réalisée concernant une possible interaction avec l’Alprostadil, mais leur association pourrait engendrer un risque de saignement urétral (hématurie).
Les patients sous traitement antihypertenseur ou vasoactif, utilisant également le Vitaros, peuvent être sujet à un risque d’hypotension, notamment s’ils sont âgés.
Le Vitaros est compatible avec les dérivés nitrés comme les pilules pour le cœur, sans entraîner d’effets d’interactions.
Cependant, certaines interactions peuvent être dues à son association avec des vasodilatateurs tels que des substances prises par certaines personnes pour amplifier le plaisir et l’orgasme (type Poppers).
Celles-ci peuvent augmenter certains effets secondaires (somnolence, étourdissements..) et engendrer une diminution de la pression artérielle.
Dans le cas d’un traitement médicamenteux, même si ses interactions avec l’Alprostadil n’ont pas été évoquées, la consultation d’un avis professionnel est préconisée pour écarter tout risque.
En cas de doute, nous vous recommandons de bien vous reporter à la notice ou consulter un médecin.
Dans cette section, nous partageons les avis et expériences de personnes (professionnels de la santé et patients) externes à illicomed.
L’arrivée du Vitaros a été reçue comme une révolution dans la prise en charge de l’impuissance sexuelle.
Le Dr. Antoine Faix, responsable du Comité d’Andrologie et de médecine sexuelle, à l’Association française d’urologie (AFU), déclare que « depuis la révolution du Viagra sorti en 1998, il y a eu peu de nouveauté. » le Vitaros est « un produit intéressant, une innovation qui élargit la gamme de traitements disponibles. » Il souligne aussi son mode d’administration « attractif pour les patients parce qu’il n’est pas invasif ».
Le Dr. Sylvain Mimoun, Directeur du centre d’Andrologie à l’Hôpital Cochin, fait la comparaison avec les injections qui ne sont pas un « frein » pour « les patients habitués à une vie sexuelle intense ». En revanche « pour toute une frange d’hommes réfractaires à l’idée de se faire une piqûre dans la verge et pour qui les traitements oraux ne sont pas indiqués ou ne fonctionnent pas, ce procédé offre une véritable alternative ». Il explique que le produit traverse les membranes plus facilement pour mieux se diffuser.
Et il ajoute que « sur le plan psychologique, c’est moins dramatisant qu’une piqûre ou un comprimé. Cela permet à l’homme d’être plus en phase avec sa ou son partenaire, de réenclencher un cercle vertueux de confiance et d’épanouissement ».
De plus, il insiste sur le fait que cette formule présente moins d’effets indésirables que les comprimés oraux susceptibles de « monter le sang à la tête, provoquer des vertiges, maux de tête ou encore troubles visuels ou digestif » et qu’il n’y a pas de « contre-indication ni d’interaction médicamenteuse ».
Il est toutefois important de rappeler que son utilisation est limitée à une dose par jour, et ce trois fois par semaine maximum, il faut en effet faire « attention au risque de priapisme ».
Le Dr. Nicolas Marçon, urologue à la clinique Jeanne d’Arc au Port (Réunion) explique que ce traitement est « assez facile à mettre en œuvre et peu contraignant ».
Son avantage est qu’il est en « partie remboursé (à hauteur de 15% par la Sécurité Sociale) voire complètement lorsqu’il y a certaines pathologies associées en ALD comme le diabète. C’est ce qui a permis au Vitaros de se développe très rapidement. Les produits concurrents sont en effet à la charge du patient pour une efficacité comparable ».
Et concernent justement son efficacité, il déclare que « l’efficacité de ce type de traitement n’est jamais de 100%. C’est pareil avec les comprimés. » Selon lui, le traitement fonctionnerait pour « un patient sur deux, ce qui est bien, compte tenu de l’offre thérapeutique actuelle pour la dysfonction érectile ».
Il mentionne tout de même l’effet indésirable possible d’intolérance locale au gel (sensation de brûlure du gland) qui peut parfois être « très désagréable et qui peut conduire à l’arrêt du traitement ». Du côté des partenaires, il dit que « quand le coupe redémarre ans son intimité, je pense que les partenaires approuvent ! »
Sur le forum de Doctissimo, on relève des avis positifs comme celui de hen64jv : « Bonsoir Messieurs, Je suis très satisfait du Vitaros. Je doutais de son efficacité avant de l’essayer, mais mon toubib m’en a parlé après mon opération de l’adénome, j’ai mis du temps à m’y mettre, mais c’est bien la seule chose que je regrette ! »
On note aussi certains avis négatifs dont celui de Procureur59 qui déclare : « Après cinq boîtes de Vitaros 300 ; j’arrête de perdre mon temps et je vais revenir aux piqûres d’edex20 {traitement injectable contre les problèmes d’impuissance}. En effet, je n’ai eu pratiquement aucune érection digne de ce nom, même en doublant la dose une fois.
Chez moi ce produit ne fait pas effet ; et à part quelques douleurs sourdes je n’en retiens aucun effet notoire. » ou encore celui de Cris1947 « En raison de la pénurie d’Edex j’ai utilisé le Vitaros : résultat néant, rien, que dalle ! »
C’est aussi le cas d’un utilisateur qui témoigne sur le forum d’allodocteurs « je viens d’essayer Vitaros et j’en suis très déçu. J’ai quelque pannes mais pas une impuissance totale, je pensais que Vitaros allait m’aider mais pas du tout, après injection dans le méat rien du tout ce qu’ils disent dans la notice, pas de brûlure, pas de malaise, pas de chaleur, et bien sûr aucune érection, j’ai de meilleures résultat avec le Cialis (…) »
Cependant, on lit, sur le forum Doctissimo, une remarque intéressante d’un patient (BesO2ur): « Salut les gars je voulais juste vous dire qu’avec Vitaros, fallait bien le mettre pour que ça marche. J’ai lu à plusieurs endroits que ça ne marchait pas pour certains. Ce qui était le cas pour moi au début, mais il faut persister et bien le mettre je pense que vous serez plus content ».
On note d’ailleurs plusieurs commentaires de patients pour qui le Vitaros n’a fonctionné qu’après plusieurs utilisations.
En raison d’une indication bien précise pour traiter les hommes souffrant d’impuissance, et de certains effets indésirables ou interactions qui peuvent exister, il est nécessaire de faire part de prudence avant la prise de ce traitement.
C’est la raison pour laquelle un diagnostic médical et une ordonnance sont nécessaires de la part d’un spécialiste qui évaluera le besoin.
En effet, le professionnel écartera l’origine psychologique des troubles, qui sont curables autrement (thérapies).
De plus, il faut être prudent lors de son achat pour ne pas tomber dans des arnaques.
Pour faire l’acquisition de ce gel, vous pouvez vous rendre en pharmacie physique ou faire l’achat par internet sur des sites spécialisés et agrées.
Ce gel a été populaire dès sa commercialisation car il est une alternative aux comprimés oraux. Ceci a eu pour conséquence que de nombreux sites frauduleux le proposaient à la vente (et parfois, sans demander d’ordonnance).
En plus d’être l’objet d’une arnaque, cela peut s’avérer dangereux, dans la mesure où certains produits frauduleux peuvent contenir des substances nocives.
Il faut donc être sûr de l’endroit où l’acheter et avoir obtenu une ordonnance préalable (sur consultation physique d’un spécialiste ou diagnostic virtuel certifié sur internet).
Une manière sûre de se procurer le gel est la consultation médicale sur rendez-vous chez un médecin généraliste ou spécialiste (urologue par exemple) qui fera le diagnostic du trouble érectile en prenant en compte le profil et l’historique médical du patient.
Ceci lui permettra par ailleurs de prescrire la dose adéquate.
Une fois l’ordonnance délivrée, le patient peut se rendre en pharmacie physique qui fournira le produit.
Pour les personnes ne pouvant pas se rendre chez le médecin ou pour lesquelles parler de problèmes érectiles se révèle difficile, une bonne alternative est la démarche en ligne.
Moderne, sûre et confortable, ceci permet au patient de se confier en toute intimité et confidentialité de ses problèmes, via une consultation virtuelle par un formulaire en ligne, analysé par un médecin spécialiste agrée. Cette consultation permettra d’obtenir une ordonnance et de se procurer les médicaments en pharmacie en ligne, sans avoir à se déplacer de chez soi.
Un exemple de pharmacie en ligne agréée et sûre est le site pharmaceutique Treated, qui travaille avec des médecins et pharmacies pour offrir un service complet, la délivrance d’une ordonnance agréée et une livraison rapide (24h) à domicile, et gratuite.
Le prix d’achat du Vitaros dépend de la quantité de sachets souhaitée. Les prix sont dégressifs plus la quantité acquise est élevée.
Sur Treated, seule la dose de 300 μ est disponible.
Voici le récapitulatif des prix en tableau :
Quantité de sachets | Dosage 300 μ |
4 | 159,50 € |
8 | 247,50 € * |
12 | 324,50 € ** |
* Soit une économie de 72,00 €
** Soit une économie de 145,00 €
Non, ce traitement ne fait pas exception. Les médicaments contre la dysfonction érectile doivent être prescrits par un professionnel car son diagnostic est primordial.
Si vous jugez la dose prescrite pas assez efficace, vous devez consulter votre médecin. Ne jamais augmentez soi-même la dose.
Non, il ne s’agit pas d’un gel aphrodisiaque. Il n’a aucun effet au niveau psychologique, mais permet d’aider un processus physique naturel. En cas de troubles de la libido d’origine psychologique, le sujet devrait consulter un psychologue. Cependant, une fois que le patient a repris confiance en lui et à sa capacité à avoir et maintenir une érection, il se peut que psychologiquement, il se sente plus à l’aise et puisse ressentir plus de plaisir.
La réponse est non, le produit permet seulement d’agir sur les dysfonctionnements érectiles.
Non, le produit est dédié à la santé masculine.
Il n’y a pas de contre-indication ni d’interaction indiquée entre le pamplemousse et l’Alprostadil. En effet, la substance active contenue n’est pas un inhibiteur de la PDE5 et il n’y a donc visiblement pas de risque d’interférence.