Mise sur le marché il y a un demi siècle, la pilule contraceptive s’est démocratisée au point de devenir le premier moyen de contraception des Françaises.
Les polémiques dont la pilule a fait l’objet ces dernières années ont renforcé le besoin d’information.
C’est pourquoi nous proposons ce dossier aux utilisatrices et/ou futures utilisatrices de Jasmine, un contraceptif oral combiné répandu.
Jasmine, issue des laboratoires Bayer healthcare, assure une contraception hormonale et est uniquement délivrée sous ordonnance médicale.
C’est une pilule contraceptive de troisième génération : elle est minidosée, contenant moins de 0,04 mg d’estrogène et monophasique (les comprimés d’une plaquette sont tous identiques).
Administrée par voie orale, elle combine deux hormones : l’Ethinylestradiol et le Drospirénone.
Cette pilule est en premier lieu destinée à la contraception. En intervenant sur les conditions indispensables pour qu’un ovule soit fécondé et s’implante dans l’utérus, ce contraceptif oral combiné prémunit d’une grossesse non désirée.
Elle est également utilisée pour une interruption de grossesse.
Jasmine, grâce à la combinaison de ces deux principes actifs, agit sur tous les éléments nécessaires au développement normal d’une grossesse : elle inhibe l’ovulation, dégrade l’endomètre et assèche la glaire cervicale.
Jasmine s’adresse aux femmes en âge de procréer voulant se protéger d’une grossesse non désirée.
Elle peut s’utiliser dès la ménarche, c’est à dire dès l’apparition des premières règles.
Toutefois, en raison des risques accrus d’accidents cardiovasculaires que le progestatif contenu dans les pilules de 3e et 4e génération fait courir à leurs utilisatrices, ce traitement doit être réservé aux femmes ne tolérant pas les pilules de 2e génération.
Le progestatif contenu dans ce contraceptif oral combiné est légèrement diurétique : il augmente naturellement l’envie d’uriner.
A la marge, cette particularité pourrait avoir tendance à minimiser le risque de rétention d’eau, et même à lutter contre.
Toutefois, cette pilule n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale : son utilisation induit donc un coût important, d’autant qu’elle se poursuit généralement pendant de longues périodes.
Jasmine est extrêmement fiable. Son indice de Pearl pour échec de la méthode (sous couvert que la patiente ne fasse pas d’erreur de posologie – voir Chapitre 3) est de 0,09%.
Autrement dit, la pilule est efficace à 99,91%.
Ce médicament se présente sous la forme d’un comprimé pelliculé jaune pâle.
Il est rond à faces convexes.
Une de ses faces comporte la gravure des lettres suivantes : « DO », inscrites dans un hexagone régulier.
Les comprimés sont packagés dans une boite contenant 1 ou 3 plaquettes de 21 pilules.
Jasmine contient deux principes actifs : la Drospirénone et l’ Ethinylestradiol. Le premier est un dérivé de la progestérone, le second un estrogène.
La liste des ingrédients non médicamenteux (excipients) du noyau est la suivante :
La liste des excipients du pelliculage est la suivante :
La drospirénone est un progestatif : elle imite de manière synthétique une hormone naturellement présente dans le corps, la progestérone.
Sa prise thérapeutique, lors d’une contraception orale, a pour conséquence de maintenir un taux constant de progestérone dans le sang.
Or, c’est l’effondrement de ce taux qui amène le corps d’une femme à l’ovulation.
Le progestatif a donc pour effet d’inhiber l’ovulation.
L’ethinylestradiol quant à elle est un estrogène : elle renforce l’action de la Drospirénone.
Jasmine, comme la plupart des pilules minidosées, ne bénéficie pas de remboursement par la sécurité sociale.
Le coût de ce type de contraception est donc à la charge exclusive de la patiente.
La clé de la fiabilité des pilules contraceptives orales de 3e et 4e génération tient dans la rigueur de la patiente.
Il est donc essentiel de savoir comment bien prendre ce traitement.
Pour s’assurer d’être protégée dès le début du traitement, il est important de commencer sa plaquette au bon moment.
Lorsque vous initiez une contraception par Jasmine, veillez à utiliser pendant les 7 premiers jours de traitement un moyen de contraception complémentaire dit “mécanique”
Si vous ne preniez pas de contraception orale avant de suivre un traitement par Jasmine : il vous faudra prendre la première pilule le 1er jour de votre cycle, c’est à dire le premier jour des règles.
Si vous étiez déjà sous contraceptif hormonal estroprogestatif (pilule combinée, anneau vaginal, patch transdermique) : il est préférable « d’enchaîner » les deux traitements.
Pilule :
Anneau vaginal ou patch transdermique:
Si votre contraceptif passé était progestatif (pilule progestative seule, forme injectable, implant, ou stérilet hormonal), le relai peut se faire à tout moment du cycle.
Si vous avez dû subir une interruption de grossesse au cours du premier trimestre : vous pouvez initier une contraception estroprogestative immédiatement, sans avoir par ailleurs recours à une contraception mécanique.
En revanche, si vous venez d’accoucher, ou si votre grossesse a été interrompue au cours du deuxième trimestre de grossesse, il est généralement conseillé d’attendre 21 à 28 jours pour reprendre une contraception orale hormonale.
Si vous tardez un peu à reprendre une contraception estroprogestitive, il est préférable d’accompagner la prise de la pilule par un moyen de contraception mécanique, ce pendant les 7 premiers jours de traitement.
Si vous avez déjà eu des rapports sexuels non protégés après votre accouchement ou votre interruption de grossesse, assurez vous que vous n’êtes pas enceinte avant d’entamer une contraception par estroprogestatifs, ou d’attendre le retour de vos règles.
Si vous suivez déjà un traitement par Jasmine : observez 7 jours de pause thérapeutique pendant laquelle vous ne prendrez pas de pilule.
Vous devrez normalement constater des pertes sanguines, appelées hémorragies de privation.
Le lendemain du dernier jour de cette trêve, entamez une nouvelle plaquette, même si vos « règles » ne sont pas terminées.
Vous devez prendre un cachet par jour pendant 21 jours, à peu près à la même heure, par voie orale. Il est possible d’avaler sa pilule avec un peu de liquide.
Un ordre bien précis doit être observé : c’est pourquoi vous trouverez sur la plaquette des indications sur le sens de la prise.
Il peut arriver d’oublier de prendre un ou plusieurs comprimés journaliers. Or, un oubli peut être source de grossesse non désirée.
Voici la conduite que vous devez adopter si vous avez omis de prendre votre pilule.
Vous avez oublié de prendre votre pilule il y a moins de 12h : dans ce cas, votre pilule est toujours efficace. Prenez immédiatement le comprimé oublié dès que vous vous en apercevez, quitte à prendre deux pilules le même jour.
Continuez ensuite votre traitement à l’heure habituelle.
Il s’est passé plus de 12h avant que vous ne vous rendiez compte que vous avez oublié de prendre votre pilule. Dans ce cas, la fiabilité de votre pilule n’est plus certaine.
C’est votre première semaine de prise :
Prenez immédiatement le cachet oublié, quitte à en prendre deux dans la même journée, voire au même moment.
Pour la suite du traitement, prenez simplement votre pilule à l’heure habituelle jusqu’à la fin de votre plaquette.
Vous devrez cependant opter pour une protection supplémentaire et mécanique pour éviter tout risque de grossesse, ce pendant 7 jours.
Sachez que plus le nombre de cachets oubliés est important, et plus les pilules oubliées devaient être prises en début de cycle, plus le risque de grossesse non désirée est réel.
C’est votre deuxième semaine de prise :
Dès que vous vous apercevez de votre oubli, prenez la pilule oubliée. Vous devrez alors peut-être prendre deux pilules le même jour, voire en même temps.
Continuez ensuite le traitement comme à l’accoutumée : chaque jour à la même heure.
Si aucun oubli n’a été constaté la première semaine, vous pouvez vous abstenir d’opter pour un contraceptif mécanique additif.
Si plusieurs comprimés ont été omis, vous devrez prendre des précautions complémentaires pendant 7 jours si vous souhaitez avoir des rapports sans risques de grossesse.
C’est votre troisième semaine de prise :
Deux situations peuvent se présenter.
Attention, en raison de la proximité de la pause thérapeutique de 7 jours, c’est à ce moment que le risque de grossesse non désirée est le plus grand en cas d’oubli de pilule.
Vous pourrez soit :
N’observez cependant pas la pause thérapeutique de 7 jours : enchaînez deux plaquettes. Il est probable que vous n’aurez pas vos « règles » ce mois-ci.
Cependant, vous constaterez peut-être des pertes brunâtres de faible intensité : des spottings.
Ces pertes sanguines bénignes s’achèveront normalement à la fin de la deuxième plaquette.
Si vous constatez que vous n’avez pas de perte sanguine à la fin de votre plaquette, effectuez un test de grossesse avant de reprendre la pilule Yasmin.
Si vous avez subi des troubles intestinaux sévères (vomissements ou diarrhée), vous n’avez peut-être pas absorbé votre médicament dans son intégralité.
Son efficacité pourrait être remise en question.
Deux cas de figure se présentent :
Si vous ne souhaitez pas modifier votre rythme habituel de pause et reprise (si vous avez par exemple l’habitude de reprendre la pilule un lundi), tirez d’une autre plaquette le comprimé de remplacement.
A ce jour, aucun cas de surdosage concernant cette pilule minidosée n’a été rapporté.
Toutefois, voici les symptômes que vous pourriez ressentir si vous prenez plus de pilules que vous n’auriez dû :
Si une jeune fille venait à prendre Jasmine sans qu’elle soit encore réglée, il se pourrait qu’elle constate de petits saignements vaginaux.
Il n’est pas possible de soigner le surdosage, mais juste d’atténuer les symptômes désagréables, qui disparaitront d’eux mêmes.
En tout état de cause, prévenez si possible rapidement votre médecin, gynécologue ou pharmacien de votre prise en surnombre de pilules estroprogestatives.
Détails des différentes situations.
A ce jour, aucune étude n’a été menée sur une incompatibilité du traitement par Jasmine avec la capacité de conduire des véhicules et d’utiliser des machines.
Si vous avez développé un chloasma durant une grossesse ou lors d’une prise antérieure d’un contraceptif oral combiné, sachez que vous avez un risque accru de voir apparaître un « masque de grossesse ».
Veillez à bien protéger la peau de votre visage avec un filtre anti UV et évitez de vous exposer au soleil ou en cabine UV.
Reconnaître un chloasma et prévenir son apparition : http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/patho_femme_enceinte/gr_7363_masque_grossesse.htm
Aucune incompatibilité alimentaire n’a été rapportée si vous ne présentez par ailleurs pas d’intolérances ou d’allergies au lactose ou aux sucres (voir contre-indications).
Toutefois, un traitement hormonal peut avoir des conséquences sur votre appétit. Prenez garde à maintenir votre régime alimentaire, quantitativement et qualitativement.
Se prémunir d’une grossesse non désirée par un contraceptif hormonal ne protège pas des infections sexuellement transmissibles, comme le VIH (SIDA).
Veillez à porter des préservatifs, masculin ou féminin, si vous ne connaissez pas de manière certaine le statut infectieux de votre partenaire.
Tout savoir sur la prévention contre les infections bactériennes ici
Jasmine est un médicament qui joue sur les équilibres hormonaux de celles qui la prennent. Il est donc primordial que les enfants soient tenus écartés de ce traitement.
Gardez toujours vos plaquettes dans un endroit qui leur est inaccessible.
Par ailleurs, ce contraceptif oral combiné a une date de péremption, indiquée sur la boite d’emballage. Ne consommez pas ce médicament après le dernier jour du mois mentionné.
Le principe actif pourrait être altéré, mettant en jeu l’efficacité de votre contraception.
Enfin, ne jetez pas vos comprimés non utilisés au tout à l’égout ou aux ordures ménagères.
Pour réduire votre incidence sur l’environnement, faites un geste simple : donnez à votre pharmacien les reliquats de vos médicaments non utilisés.
Il saura les détruire de manière sure et appropriée.
Prendre une pilule contraceptive à base d’hormone comporte un certain nombre de risques, qu’il convient de connaître pour mieux y faire face si vous veniez à y être confrontée.
Comme toute thérapie médicamenteuse, choisir une contraception hormonale comporte des effets indésirables.
Vous trouverez ci-dessous une liste la plus exhaustive possible des effets secondaires, des plus fréquents au plus rares.
En préambule, sachez que déclarer les effets secondaires ressentis lors de la prise d’un médicament participe au renforcement de la sécurité autour de ce traitement.
N’hésitez donc pas à signaler tout effet indésirable auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
Site internet: www.ansm.sante.fr
Un des effets secondaires les plus graves que peut entrainer la prise d’un contraceptif oral combiné est la thrombo-embolie veineuse. Elle peut conduire à la mort dans 1 à 2% des cas.
La thrombo-embolie veineuse se caractérise par la formation de caillot de sang dans les veines, principalement dans les parties inférieures du corps (dans les jambes : phlébite) mais également dans les poumons (embolie pulmonaire).
De façon plus rares, les veines et artères hépatiques (du foie), mésentériques (de l’abdomen), rénales (des reins), ou rétiniennes (des yeux) peuvent être touchées.
Les facteurs de risques sont nombreux, et prendre une pilule hormonale combinée, telle que Jasmine, fait partie des facteurs aggravants.
Car si environ 2 femmes dont la contraception n’est pas un contraceptif hormonal combiné et qui n’est pas enceinte sur 10 000 développeront une TEV sur une période d’un an, cette proportion passe à 9 voire 12 femmes sur 10.000 lorsqu’un traitement par un contraceptif hormonal combiné contenant de la Drospirénone est suivi.
Vous devez donc bien mesurer et accepter ce risque avant de préférer Jasmine à un autre contraceptif, qu’il soit hormonal ou mécanique.
Si vous choisissez tout de même de prendre Jasmine, voici les symptômes qui doivent vous alerter :
Dans ce cas, arrêtez immédiatement de prendre votre pilule et contactez sans tarder votre médecin.
Une autre affection grave pouvant découler de la prise d’une pilule hormonale combinée est la thrombo-embolie artérielle (infarctus du myocarde) ou l’accident vasculaire cérébral.
Rares, ils doivent tout de même faire l’objet d’une surveillance étroite, car peuvent être lourdement handicapants, voire fatals.
On estime à 2 à 4 pour 10.000 le nombre de femmes (prenant la pilule, minidosée ou non) susceptibles de connaître une TEA au cours d’une année.
Afin d’agir au plus vite, voici la liste des symptômes qui doivent vous faire suspecter une TEA :
Si un ou plusieurs de ces symptômes venaient à apparaître, rendez-vous au plus vite chez votre médecin, ou dans le centre des urgences le plus proche de votre localisation.
Selon certaines études, la prise à long terme d’un contraceptif oral combiné (plus de 5 ans) pourrait augmenter le risque de développer un cancer du col de l’utérus ainsi qu’un cancer du sein.
Dans la mesure où d’autres facteurs entrent en jeu (à l’image du papillomavirus humain pour le cancer du col de l’utérus), le lien de cause à effet est cependant difficile à établir avec certitude.
Toutefois, si vous avez des antécédents ou un terrain familial propice (mères, sœurs ayant eu des cancers du sein ou du col de l’utérus), ne négligez pas des examens de contrôle pouvant permettre de diagnostiquer précocement une tumeur (mammographie, échographie mammaire, palpation).
A l’inverse, il a été démontré que l’usage de contraceptifs hormonaux plus fortement dosés (50 mg éthinylestradiol) diminuait le risque de cancer de l’ovaire et de l’endomètre.
Une telle action reste à être démontrée pour les contraceptifs minidosés comme Jasmine.
Un risque théorique d’augmentation du taux de potassium dans le sang (Kaliémie) existe avec la prise de Jasmine.
Le risque est minime, mais si vous êtes insuffisante rénale, et si votre taux avant d’entamer le traitement par Jasmine est à la limite supérieure à la normale, il conviendra de vérifier votre Kaliémie à l’issue du premier cycle.
Si vous souffrez d’hypertriglycéridémie ou que des proches en sont atteints, vous pouvez présenter un risque accru de pancréatite en utilisant une contraception orale.
Un des effets fréquents survenant lors de la prise d’une pilule contraceptive est l’augmentation de la pression artérielle, à des niveaux rarement significatifs cliniquement.
Il n’est donc pas nécessaire d’arrêter le traitement, sauf en cas d’hypertension avérée qu’un traitement antihypertenseur n’arrive pas à juguler.
Certaines pathologies seraient susceptibles de s’aggraver, voire d’apparaître, avec la prise d’un contraceptif estroprogestatif.
Même si le lien de causalité n’a pas été formellement démontré, il convient d’être prudente si vous souffrez de :
Si au cours de votre traitement par Jasmine vous présentez les signes d’une anomalie hépatique aiguë ou chronique, il vous sera peut-être demandé d’arrêter votre pilule.
La prise d’un contraceptif oral combiné peut occasionner de légères pertes sanguines vaginales, irrégulières et intermittentes, appelées spottings ou métrorragies.
Très fréquents les 3 mois suivants la première prise de Jasmine, ces saignements sont bénins.
En revanche, s’ils persistent après 3 mois, ou s’ils surgissent après des cycles réguliers, il convient d’en chercher la cause.
Par ailleurs, il peut arriver que certaines femmes ne saignent pas lors des 7 jours de pause thérapeutique.
Si le traitement a été scrupuleusement suivi, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
En revanche, en cas de comprimés oubliés durant le cycle précédent, ou si l’hémorragie de privation ne survient pas par deux fois consécutives, il convient de faire un test de grossesse avant de poursuivre cette contraception.
Avant une quelconque prescription, votre médecin s’assurera que vous n’avez pas d’antécédents médicaux (vous et votre famille) qui contreviendraient à la prise d’un contraceptif oral combiné.
Pour certaines, ce contrôle ne sera qu’un examen de routine. Pour d’autres des investigations poussées devront être réalisées.
En attendant de voir votre praticien, voici d’ores et déjà la liste des pathologies qui ne permettent pas de prendre Jasmine dans de bonnes conditions.
Si vous déclarez une de ces pathologies en cours de traitement, stoppez les prises immédiatement et consultez votre médecin.
Ce traitement vous est contre-indiqué si:
Cette méthode de contraception vous est également déconseillée si :
Les patientes présentant les affections ou pathologies suivantes ne devraient pas opter pour ce mode de contraception :
Il conviendrait de choisir un autre moyen de contraception si :
Si vos reins fonctionnent mal, il vous est recommandé de vous diriger vers d’autres moyens de contraception.
Si vous présentez un déficit en protéine C ou en protéine S, jouant sur votre coagulation sanguine, une autre forme de contraception vous est recommandée.
Si vous avez déjà connu des épisodes migraineux sévères, accompagnés de signes neurologiques, détournez vous de la pilule hormonale en faveur d’une autre méthode.
Si votre tumeur (située dans les organes génitaux ou les seins) est hormono-dépendante ou si elle est susceptible de l’être, la contraception orale combinée ne vous est pas conseillée.
Vous avez déjà saigné sans que l’origine de ces pertes vaginales soit connue : il vous sera sans doute demandé de ne pas utiliser la pilule.
Si vous souffrez ou êtes susceptible de souffrir des pathologies suivantes, sachez qu’il existe un risque que ces dernières apparaissent ou s’aggravent en association avec une pilule contraceptive orale :
De plus, si vous êtes atteinte d’angioedème héréditaire, la prise de ce contraceptif estroprogestatif peut conduire à l’apparition ou l’aggravation des symptômes liés à cette maladie.
Si vous avez une affection bénigne du sein ou de l’utérus, la contraception à l’aide d’une pilule estroprogestative devra être conduite sous une étroite surveillance médicale.
Si vous êtes hypersensible à l’un des composants actifs ou l’un des ingrédients non médicamenteux de Jasmine, la prise de ce contraceptif vous est formellement interdit.
Par ailleurs, si vous êtes intolérante au galactose, avez un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ne prenez pas ce médicament.
Ce traitement n’a pas lieu d’être lorsque l’on est enceinte.
Toutefois, si vous découvrez votre grossesse alors que vous prenez un contraceptif oral, les risques d’anomalies congénitales ne sont pas plus élevés que la normale.
En revanche, dès que vous avez confirmation de votre grossesse, il est préférable de stopper le traitement.
Suite à une grossesse, la reprise d’une contraception par une pilule minidosée augmente le risque de thrombose. Soyez vigilante.
La qualité et la quantité de lait produit par une femme sous contraception hormonale orale peuvent être altérées.
C’est pourquoi il est recommandé aux femmes allaitantes ou désirant allaiter d’opter pour d’autres moyens de contraception.
Les principes actifs des contraceptifs oraux combinés peuvent passer dans la composition du lait maternel, et avoir un effet sur le nouveau-né.
Le risque de thrombose, d’accidents cardiaques et vasculaires cérébraux augmente significativement chez les fumeuses de plus de 35 ans, sous contraceptif oral.
Pensez à une autre méthode pour plus de sécurité.
Certains médicaments sont incompatibles avec un traitement par Jasmine : certains composés augmentant ou diminuant l’efficacité de la pilule, d’autres étant impactés par les composés actifs de la pilule.
Exemple de médicaments concernés
Indiquez toujours à votre gynécologue quel traitements (sous ordonnance ou non) vous avez pris dans les jours / semaines précédents votre première prise de Jasmine.
De la même manière, prévenez votre praticien de votre moyen de contraception si vous devez prendre d’autres médicaments.
Certains résultats d’examens biologiques peuvent être altérés par la prise d’un contraceptif oral :
Jasmine, en dépit du fait qu’elle ait souffert des polémiques liées à la dangerosité supposée des pilules de 3e et 4e générations, jouit d’une bonne réputation.
Ces utilisatrices apprécient notamment le fait qu’elle aide à lutter contre la rétention d’eau, et donc à limiter la prise de poids. Son effet anti-acnéique est également reconnu.
Jasmine est un contraceptif oral délivré uniquement sur ordonnance. Méfiez-vous donc des vendeurs qui vous la proposent sans prescription médicale. Il en va de votre santé.
Vous pouvez acheter Jasmine en pharmacie physique.
Toutefois, il est parfois plus pratique d’avoir recours à l’achat en ligne. Plus d’attente chez votre gynécologue pour renouveler votre ordonnance, plus de contraintes pour acheter votre pilule aux horaires d’ouverture de votre pharmacie.
Les médecins de Treated, après avoir analysé de votre questionnaire, et estimé que Jasmine vous correspond, vous délivreront une e-prescription vous permettant d’acheter à toute heure votre pilule.
Le prix des pilules combinées est libre, car ne bénéficiant pas de remboursement sécurité sociale.
Sur notre pharmacie en ligne partenaire, vous trouverez :
Je veux retarder mes règles, comment m’y prendre ?
Il est possible d’enchainer deux plaquettes de Jasmine sans respecter les 7 jours de carence thérapeutique pour retarder les règles.
Toutefois, des spottings pourront apparaître durant le deuxième cycle.
Cette opération n’est pas à répéter et il convient de reprendre une prise régulière après l’intervalle libre habituel de 7 jours.