Salbutamol est un bronchodilatateur à action rapide de courte durée, indiqué aussi bien dans la prise en charge de la crise d’asthme et des pics d’aggravation de l’asthme, que dans la prévention de l’asthme d’effort. Il est également adapté aux complications de la bronchite chronique obstructive.
Cette version générique de la Ventoline, le plus connu des antiasthmatiques, est composée de la même substance active et existe sous deux formes distinctes : en inhalateur classique ou en Easyhaler. Contrairement aux traitements de fond, celui-ci doit être utilisé en « secours », lors de la survenue d’une crise ou de l’aggravation des symptômes.
Il n’est délivré que grâce à la prescription d’un médecin, car, comme toutes substances de ce type, celle-ci fait l’objet de contre-indications et de précaution d’usage. Malgré ses avantages et son efficacité contre l’asthme, le patient doit s’informer des effets secondaires et des inconvénients liés à ce produit.
Ces informations, ainsi qu’un guide d’achat, vous sont présentées dans ce dossier.
Développé par plusieurs laboratoires (TEVA, ARROW, MYLAN, RENAUDIN, ORION), le Salbutamol est la version générique du bronchodilatateur Ventoline, conçu et commercialisé par le laboratoire GlaxoSmithKline.
Ce générique porte le nom de la molécule active qui agit par stimulation des récepteurs de la paroi des voies respiratoire, ce qui permet leur dilatation et l’atténuation voire l’élimination des symptômes de la crise d’asthme.
L’asthme est une affection respiratoire chronique qui se définit par une irritation des voies de passage de l’air vers les poumons. Cette irritation chronique entraîne leur suractivité face à certains facteurs, qui s’exprime par la survenue de crises caractérisées par des difficultés respiratoires et une suffocation. Parfois, la gêne respiratoire est permanente.
Lors d’une crise, les parois bronchiques enflent et rétrécissent, ce qui cause la diminution de l’oxygénation et la quantité d’air inspiré et expiré. Ce phénomène survient lorsque l’organisme est « attaqué » par des déclencheurs qui peuvent être de natures très diverses :
On distingue d’ailleurs deux types d’asthmes : l’allergique et celui lié à l’effort. Les personnes touchées réagissent de manières différentes aux déclencheurs et aux médicaments qui leur sont indiqués.
Souvent sous-diagnostiqué et mal traité, cette maladie chronique peut pourtant être un frein dans la vie du patient, limitant ses activités quotidiennes, et touche une grande partie de la population. En France, on estime que 4 millions de personnes en souffrent, et que 1000 personnes décèdent de complications chaque année. Cette affection peut en effet induire des gênes permanentes et être à l’origine de troubles plus grave pouvant parfois entraîner la mort, comme la détresse respiratoire.
La prédisposition génétique à une réponse immunitaire amplifiée ou des facteurs environnementaux sont probablement à l’origine de l’asthme, mais les causes sont mal connues, si bien que l’on diagnostique et soigne l’asthme par ses symptômes qui peuvent varier d’intensité et de nature d’une crise à l’autre :
Parfois, il y a du mucus (flegme) présent dans les bronches. L’obstruction des bronches peut être évaluée par un outil de mesure appelé le débit expiratoire de pointe (DEP).
L’asthme apparaît en général dès l’enfance, et les crises surviennent plutôt en soirée ou pendant la nuit.
Cette pathologie ne se guérit pas, mais une bonne prise en charge thérapeutique permet d’en contrôler les symptômes et d’espacer la survenue des crises, d’autant plus que les signes précurseurs annoncent la crise avant qu’elle ne survienne.
Les asthmatiques ont en effet des solutions pour éviter cette gêne au quotidien. Il existe deux sorte de médication :
Le site de la Fondation pour la Recherche Médicale est une source d’informations sur le sujet.
Ce médicament est aussi adapté au soin de la bronchite chronique obstructive (BPCO), qui est une pathologie respiratoire chronique qui se caractérise par l’irritation et l’obstruction permanente des voies aériennes par du mucus. Cette inflammation se développe progressivement, et peut abîmer les sacs alvéolaires des poumons, et donc réduire significativement la zone d’oxygénation et la quantité d’air respiré, rendant le processus difficile. Cette gêne respiratoire permanente peut être un poids dans la vie d’une personne, car limite fortement les moindres actions au quotidien, comme le simple fait de se déplacer, et débouche souvent à une insuffisance respiratoire chronique (environ 30 000 personnes sont dans cette situation en France, accompagnées par une oxygénothérapie ou ventilation assistée).
La cause de cette maladie qui touche entre 2 à 4 millions de personnes en France est l’exposition récurrente à des substances toxiques pour l’organisme, par exemple le tabac qui est d’ailleurs la première cause.
Responsable de la mort de 15 000 personnes chaque année, il est pourtant possible de limiter les symptômes, grâce à l’arsenal thérapeutique existant. Le salbutamol fait partie de ces médicaments qui aident à dilater les bronches pour permettre de soulager le patient.
Premièrement, rappelons comment fonctionne une crise d’asthme : quand l’organisme s’expose à une substance toxique, le système immunitaire se défend en sécrétant un produit chimique vers les bronches et la trachée (par l’action de cellules comme les mastocytes, polynucléaires éosinophiles, Lymphocytes T). Cette stimulation excessive a pour conséquence l’inflammation de ces voies aériennes. C’est alors que les parois musculaires les recouvrant se contractent et enflent, en devenant plus minces. Ceci a pour résultat de rendre le processus d’oxygénation difficile, parfois avec la présence de flegme en plus qui les obstrue.
Ce bronchodilatateur permet de soulager ces signes au moment de l’irritation (ou en prévention à l’exposition à un déclencheur) car il permet de détendre les parois musculaires et de les calmer, pour rendre la respiration plus facile.
Cette préparation est aussi bien indiquée aux adultes qu’aux enfants (18 mois) pour la prise en charge de l’asthme. Pour le traitement de la bronchite chronique obstructive, elle s’adresse aux personnes adultes.
Elle ne représente pas un substitut aux anti-inflammatoires (comme les corticostéroïdes), surtout en cas d’asthme sévère et non stable, et ne peut être indiquée seule dans le traitement de cette maladie.
Cet antiasthmatique est l’un des produits les plus prescrits dans la prise en charge de l’asthme, car son efficacité a été prouvée scientifiquement pour réduire l’inflammation et calmer les crises. Ces bons résultats ont l’avantage d’améliorer la qualité de vie de la personne asthmatique en la soulageant.
La rapidité d’action est aussi un bon point de ce produit, car les effets positifs et la respiration facilitée sont ressentis dans les secondes qui suivent son administration.
En tant que générique d’un des médicaments les plus réputés contre l’asthme depuis plusieurs années (la Ventoline), celui-ci bénéficie des mêmes caractéristiques à prix réduit.
Contrairement aux médicaments de contrôle, il n’est pas sujet à des oublis et n’est pas contraignant car il est à prendre à la demande, au moment de l’apparition des premiers signes ou avant un effort physique.
De plus, la prise est simple et est facilitée par l’existence de deux versions différentes. Le médecin choisira donc avec le patient celle qui est la plus adaptée au type d’asthme, aux symptômes mais aussi à son profil (enfant, adulte). La version Easyhaler est d’ailleurs adaptée aux personnes ayant des difficultés à synchroniser le mouvement main-poumon, et ne pouvant utiliser des aérosols classiques.
Enfin, la rareté des effets secondaires associés à la substance active le différencie de certains produits lourds pour l’organisme au long terme (comme c’est le cas par exemple de produits de contrôle).
Ce bronchodilatateur présente néanmoins quelques points faibles. Le premier est qu’il ne permet pas de contrôler sur le long terme l’affection respiratoire, mais seulement en urgence, ce qui n’empêche donc pas l’apparition des signes.
De plus, malgré le peu de réactions secondaires, les patients sont nombreux à déclarer qu’ils ont senti leur bouche, leur gorge ou encore leur langue être irritées.
En tant que bronchodilatateur à action rapide, son efficacité est ressentie dès les premières secondes suivant la première inhalation et jusqu’à 4 à 6 heures après. Les fonctions respiratoires sont facilitées.
• La version Easyhaler est une poudre destinée à l’inhalation qui fonctionne sans gaz, et ne nécessitant pas de synchronisation entre l’inspiration et la libération de la dose, ce qui est adapté aux patients présentant des difficultés dans la synchronisation main-poumon. Elle se présente sous forme de poudre en boîte de 100 ou 200 inhalations.
• La version d’inhalation buccale se présente sous la forme d’un flacon inhalateur (100 ou 200 doses) en aluminium, composé d’une valve doseuse et d’un embout buccal.
A noter que sur le commerce, on ne trouve pas toujours toutes les présentations.
La particularité de ce traitement est qu’il est une solution de secours, à prendre dès le début de la crise, et qui permet de dilater immédiatement les bronches, pour faciliter la respiration. C’est pourquoi les asthmatiques devraient toujours avoir leur bronchodilatateur d’urgence à portée de main.
La molécule active commune aux deux formes de ce médicament est le salbutamol, bronchodilatateur agoniste de type bêta-2.
Suspension pour inhalation contenant 120 µg de sulfate de salbutamol (équivalent à 100 µg de salbutamol)
Excipients : éthanol, acide oléique
Gaz de pressurisation : tétrafluoroéthane (HFA 134a)
Poudre contenant 120 µg de sulfate de salbutamol correspondant à 100 µg de salbutamol ou 241 µg de salbutamol correspondant à 200 µg de salbutamol.
Excipient : lactose
La composition en excipients peut varier d’une version générique à l’autre.
Le salbutamol, parfois aussi nommé albutérol, est une substance agoniste des récepteurs bêta-adrénergiques à action rapide et de courte durée, dont l’action est sélective sur les récepteurs bêta2. Ces récepteurs sont ceux situés au niveau des fibres musculaires des voies aériennes, et ont pour fonction de les détendre.
Dès l’administration par inhalation, cette molécule aura pour effet de stimuler ces récepteurs, assurant une bronchodilatation rapide. C’est ce qui contribue à détendre et calmer les parois musculaires. Ainsi, les voies respiratoires sont soulagées, et la crise atténuée. Son action dure 4 à 6 heures.
Ce principe actif fonctionne de la même façon en prévention, lorsqu’il est inhalé avant un effort ou l’exposition à un irritant.
Les études cliniques (menées principalement pour tester le médicament Ventoline avant sa commercialisation) montrent en général une efficacité du principe actif dans la prise en charge des crises asthmatiques.
Nous pouvons aussi citer une étude menée à l’Université de Médecine de Thessaloniki (Grèce) ayant comparé les effets bronchodilatateurs des inhalations de salbutamol avec une administration orale, une thérapie combinée et un placebo. La réponse bronchodilatatrice était meilleure avec l’inhalation seule et avec une médication combinée, qu’avec l’administration orale seule ou avec le placebo. D’après cette étude, le traitement par inhalation avec Salbutamol est supérieur dans le traitement de l’asthme.
Un autre travail dont l’objectif était de comparer les effets bronchodilatateurs du levosalbutamol (autre agoniste des récepteurs B-adrénergiques) avec ceux du Salbutamol et ceux d’un placebo, a montré une réponse similaire des deux substances, significativement meilleure comparée à un placebo, et une durée similaire d’apparition des effets.
Enfin, le Salbutamol inhalé a été comparé à l’épinéphrine injectée dans le traitement de l’asthme chez l’enfant, dans le cadre d’une étude publiée dans le Journal of Pediatrics. Cette étude a montré que, malgré une efficacité similaire, le Salbutamol présente moins d’effets secondaires, et, étant non invasif, il est recommandé chez l’enfant.
Cet antiasthmatique fait partie de la liste des spécialités agrées aux collectivités, et est pris en charge par la sécurité sociale à 65 % de sa valeur.
La posologie indiquée par le professionnel de santé est individuelle, et adaptée à la situation du patient.
C’est pourquoi il est très important de la respecter, et de ne pas augmenter ni diminuer les doses sans consulter son médecin.
Il est également important de s’informer et de suivre les instructions d’usage, pour optimiser les effets du produit antiasthmatique et limiter la survenue de réactions secondaires.
Les différentes versions de ce bronchodilatateur sont à utiliser de manières distinctes, par voie inhalée.
Il s’agit d’une version similaire aux appareils de distribution classiques. Il est important de bien utiliser le dispositif pour en assurer l’efficacité. Le médecin peut éventuellement fournir des explications et assister la première auto-administration pour s’assurer de la bonne utilisation par son patient.
Avant la première utilisation ou s’il n’a pas été utilisé pendant deux semaines, le patient devra vérifier le fonctionnement de l’aérosol doseur en libérant 4 bouffées à l’air ambiant.
Utilisation du dispositif :
Il est possible de contrôler la technique d’inhalation devant un miroir. Si vous remarquez qu’une quantité de produit sort du nez ou de la bouche, il se pourrait que vous ayez effectué la pression sur la cartouche métallique avant le début ou après la fin de l’inspiration, ou que celle-ci n’ait pas été assez profonde.
Nettoyage de l’aérosol doseur :
Il est important de nettoyer le dispositif toutes les semaines, pour éviter que l’orifice de sortie de la substance ne se bouche, et pour garantir le bon fonctionnement de l’appareil.
Dans le cas où l’appareil devrait être utilisé avant que les pièces ne soient complètements sèches, l’utilisateur devra secouer l’embout en plastique afin d’éliminer l’eau restante et insérer le récipient en métal, puis libérer deux bouffées dans l’air ambiant pour prendre sa dose.
Il faudra ensuite laver l’embout à nouveau et le laisser sécher complètement.
Si le dispositif ne fonctionne pas correctement :
Si l’appareil est bloqué ou que le produit sort en faible quantité, il peut y avoir deux causes :
Position correcte : le col du récipient en métal doit être ajusté dans la petite alvéole.
Position incorrecte : le dispositif ne libère aucun produit. Le col n’est pas bien ajusté.
Ce dispositif est plus simple à utiliser, notamment pour les enfants ou les personnes ayant des difficultés dans la synchronisation main-poumon. Il s’agit d’un système d’inhalation sans gaz propulseur.
Les doses sont mises à disposition grâce à un distributeur, et peuvent être administrées à tout moment lorsque l’appareil est chargé. Un étui de protection est disponible.
Mettre en place l’étui de protection :
Mise à disposition d’une dose :
Inhalation :
La poudre ne doit jamais entrer en contact avec l’humidité. Il est important de replacer le capuchon et l’étui après chaque utilisation.
Nettoyage du dispositif :
L’embout peut-être nettoyé à l’aide d’un chiffon sec. Ne jamais mettre le dispositif au contact de l’eau. Après le nettoyage, remettre le capuchon de protection de l’embout, et remettre l’inhalateur dans l’étui protecteur.
Sur un des côtés de l’appareil, un compteur indique les doses par 5. Lorsqu’il affiche « 0 », il n’y a plus de dose disponible. Lorsqu’il ne reste plus que 20 doses, la fenêtre du compteur est de couleur rouge, pour signaler qu’il ne reste que peu de doses. A l’arrière de l’appareil, se trouve une fenêtre au travers de laquelle la poudre restante peut se voir.
L’étui de protection doit être conservé pour le prochain inhalateur.
Ce médicament peut être pris dès que le médecin l’aura prescrit.
La dose prescrite est personnelle, et est adaptée à la nature et au degré de sévérité du trouble et pourra être réévaluée en correspondance à la sensibilité de l’utilisateur. Dans tous les cas, la dose la plus faible sera préférable.
Chez l’adulte et l’enfant, la posologie est en général de 100 ou 200 µg. Elle peut être renouvelée en cas de persistance des signes, quelques minutes suivant la prise.
En prévention d’un effort physique ou avant l’exposition à un allergène, la posologie est généralement de 100 µg ou 200 µg.
Ces préparations sont à inhaler à la demande, en cas de survenue de symptômes d’une crise ou avant un effort/exposition à un allergène. Si vous oubliez de prendre votre dose dans le temps préconisé avant un effort/exposition à un allergène, vous pouvez le faire lorsque vous vous en apercevez.
L’administration excessive de bouffées peut augmenter le risque d’effets secondaires, et est le signe d’une aggravation du trouble respiratoire. Il est alors recommandé de consulter le médecin.
Des doses supérieures à celles indiquées peuvent engendrer des tremblements des muscles squelettiques, une tachycardie, de la nervosité, des maux de têtes ou une vasodilatation périphérique.
Une hypokaliémie peut également apparaître, ce qui nécessite la surveillance des taux de potassium. L’hyperglycémie fait aussi partie des effets rapportés, ainsi que l’agitation.
En cas de surdosage, un traitement par agent bloquant peut être administré. Les personnes ayant des antécédents de bronchospasmes doivent utiliser cette substance avec une grande vigilance, pour éviter tout danger de mort.
Il est important de respecter les doses indiquées par le prescripteur. La dose journalière totale ne doit pas être supérieure à 800 µg de salbutamol.
Dans le cas des patients asthmatiques adultes qui auraient recours à l’inhalation de bêta2 mimétiques à action rapide plus d’une fois par semaine, un traitement simultané anti-inflammatoire continu devrait être envisagé.
Comme c’est le cas de toutes les substances de ce type, celle-ci peut dans certains cas être à l’origine de modifications métaboliques réversibles comme l’augmentation du taux de glucose sanguin. La compensation de l’élévation chez les sujets diabétiques pourrait donc ne pas être possible. Certains cas d’acidocétose ont été relevés. Ces patients devront donc être avisés des risques et avoir une utilisation consciencieuse du produit.
La molécule utilisée est susceptible d’influencer un examen de contrôle antidopage, en indiquant un résultat positif.
Chez les sujets atteints d’infection bronchique ou d’une bronchorrhée, un traitement adéquat est nécessaire pour faciliter l’administration de la substance active dans les voies respiratoires.
Le bronchospasme est une réaction possible de l’inhalation. Si l’utilisateur souffre d’un bronchospasme paradoxal (bronchoconstriction grave et sévère), il doit immédiatement arrêter le traitement et consulter un spécialiste qui déterminera un traitement alternatif.
L’inhalateur pourra être utilisé avec vigilance chez les personnes souffrant de thyrotoxicose, de troubles coronariens, de cardiomyopathie obstructive hypertrophique, d’hypertension artérielle, de tachyarythmie en cas de diabète ou en cas d’association avec des glycosides cardiotoniques.
Les médicaments sympathomimétiques comme le Salbutamol peuvent induire des effets cardiovasculaires. Des cas d’ischémie du myocarde ont été liés à son utilisation, même si que rarement. Les patients souffrant d’une affection cardiovasculaire grave (cardiopathie ischémique, tachyarythmie, insuffisance cardiaque) doivent faire appel en urgence à un médecin dans le cas de douleurs thoraciques ou d’autres symptômes annonciateurs d’une aggravation. La dyspnée et les douleurs thoraciques sont particulièrement à surveiller.
Une administration pendant la grossesse est déconseillée car il peut y avoir des conséquences : accélération du rythme cardiaque fœtal, tachycardie chez la mère, hypoglycémie. Elle ne doit être envisagée uniquement si le bénéfice chez la femme s’avère plus important que les risques possibles chez le fœtus. Ces effets n’interviennent pas à la fin de la grossesse, aux doses recommandées.
En cas d’administration avant l’accouchement, une précaution particulière doit être portée quant aux effets vasodilatateurs périphériques.
Le gaz propulseur tétrafluoroéthane n’a pas mis en évidence de nocivité chez l’animal. Il n’y a pas de donnée chez la femme enceinte.
Les B2-agonistes peuvent causer dans certains cas une hypokaliémie sévère. En cas d’asthme aigu grave, une circonspection particulière est recommandée car cet effet peut être amplifié en cas d’hypoxie ou d’une association à des dérivés de xanthine, de stéroïdes et de diurétiques. Le taux de potassium devra faire l’objet d’un suivi.
Les agonistes bêta-2 peuvent se retrouver dans le lait de la mère. C’est pourquoi l’utilisation chez la femme allaitant est déconseillée. Elle est à considérer uniquement après évaluation du bénéfice thérapeutique pour la mère contre le risque possible du nouveau-né.
Il n’y a pas de donnée étudiant l’éventuel risque chez le nouveau-né.
Il n’y a pas de donnée concernant le passage du gaz propulseur et de ses métabolites dans le lait.
Chez l’animal, les essais ont conclu qu’il n’y avait pas de risque de nocivité. Cependant, il y a peu de données concernant les risques l’homme, et une récente étude aurait mis en évidence une baisse de la fertilité chez les femmes ayant recours trop fréquemment au bronchodilatateur d’urgence.
L’appareil doit être gardé loin de la vue et de la portée des enfants, à une température inférieure à 30° C. Le dispositif est un récipient sous pression. Les températures élevés ou le soleil peuvent l’altérer. Ne pas le jeter au feu même vide, ne pas percer, ni le congeler. Vérifier la date d’expiration et ne pas utiliser une fois celle-ci dépassée.
Pour l’éliminer, se référer aux instructions en vigueur ou consulter un pharmacien pour connaître la démarche adéquate. Ne pas jeter avec les ordures ménagères, ni dans les égouts.
Comme tout médicament, celui-ci n’est pas adapté à tous les profils et peut s’avérer dangereux pour certaines personnes, surtout s’il n’est pas bien utilisé.
Nous rappelons que l’automédication est dangereuse. Il ne faut jamais donner ce médicament à une autre personne, même si ses symptômes sont similaires.
En effet, la prescription est strictement personnelle. C’est pourquoi il nécessite une ordonnance élaborée par un médecin après consultation de son patient et en connaissance de son historique médical.
Le produit présente par ailleurs des contre-indications, et est susceptible d’entraîner des effets secondaires et des interactions avec d’autres substances, et autres risques qui vous sont détaillés dans cette rubrique.
Cette préparation antiasthmatique peut être à l’origine de réactions secondaires, de sévérité variable. Ces réactions éventuelles sont listées ci-dessous par ordre de fréquence d’apparition :
Effets indésirables fréquents (Entre 1 et 10 utilisateurs sur 1000) :
Effets indésirables rares (Entre 1 et 10 utilisateurs sur 10 000) :
Effets indésirables très rares (Moins de 1 utilisateur sur 10 000) ou cas isolés :
Effets indésirables dont la fréquence est indéterminée :
Dans le cas de la survenue d’un effet indésirable qui n’aurait pas été mentionné dans ce dossier, le patient devrait consulter son médecin, qui pourra déclarer l’effet suspecté.
Il est par ailleurs possible de soumettre une déclaration sur le système nationale de déclaration en ligne de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) : www.ansm.sante.fr
Les contre-indications de ce produit concernent :
Cette section se rapporte aux interférences possibles liées à la prise simultanée de plusieurs médicaments.
Certaines associations peuvent en effet être à l’origine d’une efficacité diminuée de l’une ou l’autre substance associée, d’un accroissement des effets ou encore de leur dégradation. Les interactions peuvent également accroître le risque d’effets secondaires.
Dans le cas de ce bronchodilatateur à inhaler, les associations déconseillées sont :
L’action de substances bêtabloquantes (comme le propanolol) peut s’opposer à celle du salbutamol. L’association est à éviter.
Le Salbutamol ayant un effet hyperglycémiant, il est possible que les taux de glucose se déséquilibrent. Une surveillance de ces taux dans le sang et dans les urines doit alors mise en place, ainsi qu’une réadaptation du traitement antidiabétique.
La co-administration n’est pas recommandée car elle amplifierait le risque cardiaque. Dans le cas d’une intervention obstétricale, l’association entraînerait une aggravation de l’inertie utérine, et un risque hémorragique. En cas d’anesthésie planifiée avec utilisation d’anesthésiques halogénés, la prise de Salbutamol est proscrite.
Une co-administration pourrait amplifier les risques d’effets cardiovasculaires, et est à envisager avec prudence.
Une hypokaliémie résultant d’une prise de bêta-2 mimétique peut être majorée en cas de prise d’une de ces substances.
En raison de la teneur en éthanol, une interaction pourrait intervenir en cas d’association avec du disulfirame (pris contre l’alcoolo-dépendance) ou du métronidazole (utilisé pour soigner une infection causée par un parasite).
Si vous suivez une médication, il est important d’en parler à votre prescripteur afin d’écarter tout risque d’interactions.
Commençons par voir ensembles les avis des professionnels de la santé sur le médicament
Les professionnels reconnaissent en général l’efficacité de cette molécule active dans la prise en charge des symptômes de l’asthme ou de ses exacerbations, mais alertent sur les risques liés au principe actifs.
Le Docteur Grzeskowiak, de l’Université d’Adelaide (Australie) a mené une étude sur le rapport entre infertilité chez la femme et utilisation trop fréquente des dispositifs d’urgence contre l’asthme. L’équipe de chercheurs alerte les femmes dans cette situation :
De plus, les professionnels insistent sur l’importance de bien savoir utiliser l’appareil en cas de crise, qui est une garantie pour qu’il soit vraiment efficace. Dr Gérald Kierzek, rappelle sur la page d’allodocteurs que :
Enfin, une récente polémique a mis en évidence l’effet dopant du salbutamol inhalé : le cas de Chris Froome, dont le contrôle anti-dopage s’est avéré positif, alors que selon lui, la prise de cette substance n’est que thérapeutique et qu’elle n’aurait pas été absorbée à dose supérieure de la limite autorisée pour se soigner. Le médecin du sport Dr Laurent Uzan le défend en disant que
Concernant les utilisateurs de ce produit, les avis sont divisés, entre ceux qui sont convaincus que le générique n’est pas équivalent au traitement de marque (Ventoline) et ceux qui en sont satisfaits.
Sur le forum de doctissimo, on peut ainsi lire ce commentaire de Ala70ys :
Un témoignage qui contraste avec celui-ci, d’un homme de 62 ans, trouvé sur le site meamedica.fr :
Votre expérience avec ce médicament nous intéresse. Vous pouvez nous en faire part en bas de cette page !
Une ordonnance médicale est nécessaire pour obtenir cette spécialité thérapeutique, que ce soit en pharmacie ou en ligne.
Le patient a deux options pour se procurer son système d’inhalation antiasthmatique : la voie classique qui est celle de se rendre chez un pneumologue, allergologue ou généraliste en consultation, puis en pharmacie physique.
Une alternative consiste à se le procurer sur internet. Attention toutefois aux arnaques florissantes sur le web. Il faut vérifier l’authenticité du service en ligne.
Une fois que vous serez en possession de votre ordonnance, il vous suffira de vous rendre dans n’importe quelle pharmacie ou parapharmacie où le bronchodilatateur vous sera délivré.
Il est possible de procéder à l’achat de cet antiasthmatique de manière simple et rapide en ligne. Sachez toutefois que le commerce sur internet se développe de jour en jour et celui des contrefaçons également. 50 % des médicaments circulant sur internet seraient en fait des contrefaçons, et la majorité concerne des génériques. Attention donc à vous tourner vers un site de confiance.
Vérifiez l’agrément du site, ses certificats, les avis, au risque de recevoir des produits frauduleux (parfois dangereux pour la santé) ou de perdre de l’argent.
Treated est une plateforme pharmaceutique de confiance, ayant un agrément de l’Etat, et travaillant avec des professionnels de la santé de qualité. Pour se procurer le traitement, il suffit de le rechercher en ligne et de répondre à un formulaire. Cette consultation virtuelle permettra à un médecin, s’il juge que le traitement est efficace, d’adresser une ordonnance et de valider la commande qui vous sera livrée à domicile en seulement un jour ouvrable.
Cette option permet au patient d’obtenir son traitement facilement, depuis chez lui, en toute confidentialité et sécurité, car les données personnelles sont protégées.
Treated et sa pharmacie partenaire basée au Royaume-Uni propose les deux versions du produit aux prix suivants :
Inhalation buccale flacon pressurisé (200 doses) | Easyhaler | |
100 microgrammes | 37,49 € | 53,99 € |
200 microgrammes | X | 53, 99 € |
Les prix comprennent la livraison à domicile.
Puis-je acheter ce produit sans ordonnance ?
Que ce soit sur internet ou en pharmacie physique, l’ordonnance est obligatoire pour acquérir le produit. A titre exceptionnel, le pharmacien pourra fournir le renouvellement du produit à un patient ayant procédé antérieurement à son achat avec une ordonnance.
Est-il possible de conduire après avoir inhaler une dose ?
Le principe actif de ce médicament n’entraîne pas d’effets affectant la conduite ou la manipulation de machine. Cependant, des cas d’étourdissements ont été rapportés. Les personnes faisant l’expérience de cet effet doivent prendre des précautions.
Y-a-t il une différence d’efficacité entre la Ventoline et ses versions génériques ?
Un médicament générique est identique ou équivalent à celui de marque. La substance active est identique. Les seules différences éventuelles concernent la présentation, les excipients et le prix.